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louis mariano, une vie

Jacques rouhaud

Ed. Sudouest, 2006

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Entretien liminaire

 

Louis Mariano, c'était le bonheur à l'état pur ...

 

La première fois que j'ai entendu Luis Mariano, c'était un dimanche après-midi où on donnait, à la télé, un film : La Belle de Cadix, avec Carmen Sevilla.

 

J'avais 10 ans, et Mariano, je l'avais déjà entendu avant, sans savoir qui il était. Lorsque je l'ai vu arriver avec son sourire éclatant, il m'a d'emblée marqué. Dès que la musique a démarré, j'ai reconnu les airs que chantait mon père.

 

Ce qui me plaisait en lui, moi qui étais fan de Zorro, c'était un peu Don Diego de la Vega avec son habit d'hidalgo espagnol et son côté flamboyant.

 

Tout de suite je suis tombé amoureux de cette voix, de ce personnage, de ce charisme qui transperçait complètement l'écran.

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Roberto Alagna

MARIA Callas

Henry-Jean SERVAT

Ed. Albin michel, 2007

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Préface

 

La puissance magistrale qui se dégage des interprétations de "l'immense Maria Callas" m'a toujours fasciné, impressionné.

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L'émotion que j'éprouve en l'écoutant est de même nature que celle que me procure la contemplation d'une œuvre d'art, ou plus encore la découverte d'un chef-d’œuvre.

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Maria Callas a, comme le peintre ou le sculpteur de génie, une vision étonnante de la perfection créatrice qu'elle s'obstine à atteindre.

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A partir d'un matériau des plus ingrats, elle réussit à façonner un instrument unique, qui va bouleverser le mélodrame lyrique.

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Roberto Alagna

Alain Fondary

La voix du souffleur

Patrick Aillotte

Ed. Symétrie, 2011

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Préface

 

Avant de rencontrer Alain Fondary, j’étais amoureux de sa voix chantée. Puis je fus envoûté par sa voix parlée, sa déclamation théâtrale, sa diction franche. La chaleur profonde et caverneuse de son émission vocale me transportait dans une époque aujourd’hui révolue. Fasciné par sa personnalité, son histoire (souffleur de verre, champion de judo et tout ce que nous allons découvrir dans ce livre), impressionné par son apparence physique, j’imaginais mille histoires, voyant en lui une sorte de Gengis Khan de l’opéra.

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Quelques années plus tard, j’eus le plaisir et l’honneur de le connaître personnellement, d’être représenté par le même agent – Jean-Marie Poilvé -, de me produire sur scène à ses côtés et, plus important et émouvant, de devenir son ami. Je devrais dire leur ami, car Alain est indissociable de notre chère « Mimi », sa tendre épouse qu’il appelle affectueusement « Biquette ».

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L’artiste est immense par l’intensité et la beauté de sa voix, mais aussi grâce à un jeu et à une présence scénique hors du commun. Son baryton est dans la lignée directe des grandes et nobles voix françaises qui ont marqué l’histoire du mélodrame lyrique et fait de lui le digne héritier des Maurel, Pernet, Massard, Borthayre, Bianco, Dens, etc. L’homme est attachant par sa gentillesse, sa bonté. C’est un sage avec une âme d’enfant. Sa jeunesse est éternelle, comme sa capacité à s’émerveiller encore de tout ce qui lui est arrivé et lui arrive chaque jour. Alain est un amoureux de la vie, généreux et sincère dans sa relation avec son prochain.

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Je suis fier et heureux que cette biographie soit aujourd’hui éditée afin que tous les mélomanes connaissent un peu plus celui qui représente de puis de nombreuses années la noblesse et la bravoure du chant français sur toutes les plus prestigieuses scènes du monde.

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Roberto Alagna
Londres, le 27 septembre 2009

ELVIS, uN homme,
Toute la musique, Vol1

Jean-Maris Pouzenc

Ed. Carpentier, 2012

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Préface

 

Adolescent, les murs de ma chambre étaient tapissés par les posters d'un seul artiste :


ELVIS PRESLEY. Il représentait pour moi un modèle de perfection aux surprenants contrastes.

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Une beauté physique insolente, mâle, virile, racée, se faisait soudainement "rockaïeuse", énergique, animale. Un sens du rythme libre, mais aussi rigoureux, diaboliquement contagieux.

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Un artiste incomparable au charisme envoûtant, souverain... Il devint célèbre en une seule journée après avoir, comme le veuf de la légende, enregistré pour quelques dollars une chanson pour sa mère : "That's All Right Mama".

 

Le King était né, son règne pouvait commencer ...

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Roberto Alagna

Puccini

Sylvain Fort

Ed. Actes Sud, 2013
Collection classica

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Préface - Chanter Puccini

 

Puccini a toujours accompagné ma carrière. Rodolfo dans La Bohème a été ma première "carte de visite'"et je l'ai chanté un peu partout dans le monde. C'est avec Puccini que j'ai fait mes débuts au cinéma, dans la Tosca de Benoît Jacquot. J'ai aussi eu la chance d'enregistrer plusieurs opéras de Puccini, pas toujours les plus connus, comme La Rondine, Il Trittico et même des extraits des Villi, son premier opéra - et bien sûr La Bohème (deux fois !) et Tosca. C’est dire si je suis attaché à ce compositeur.

 

Beaucoup de gens pensent que, pour un ténor, chanter Puccini est naturel, et qu'il suffit de se laisser porter par le lyrisme. Pour ma part, j'ai toujours trouvé que Puccini est un des compositeurs les plus exigeants. Il offre au chanteur un orchestre incroyablement riche et raffiné, mais il faut savoir le franchir pour être entendu dans toute la salle. Ses grandes lignes mélodiques sont souvent très tendues et exigent des prouesses de souffle et d'endurance. Et puis, le ténor chez Puccini est presque toujours en scène. Le plus difficile, c'est la force des sentiments. Je sors de scène épuisé par l'effort vocal, bien sûr, mais aussi par l'investissement émotionnel que réclament tous les rôles de Puccini. Ce sont des rôles auxquels je m'identifie facilement ; il faut contrôler ses sentiments pour ne pas se laisser dévorer, mais aussi les laisser s'exprimer, sans quoi le public ne suit pas ! Communiquer l'émotion, c'est le comble de l'art et Puccini ne faut aucun cadeau à ses interprètes, ni sur le plan vocal, ni sur le plan théâtral.

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Pour bien chanter Puccini, il faut ne pas connaître que lui. Il faut avoir beaucoup chanté Verdi, qui était pour lui un modèle. Il faut aussi avoir l'expérience des opéras qui lui sont contemporains : ceux de Mascagni, de Leoncavallo, de Giordano, de Cilea ou encore de Zandonai, trop méconnu. J'ai une passion pour ce répertoire et cette époque de bouillonnement musical. Chaque fois que je reviens à Puccini après avoir chanté ses contemporains, je comprends mieux ce qui le distingue, en quoi c'est un génie de l'opéra. C'est un compositeur chez qui tout semble aller de soi, alors que rien n'est simple.

 

J'aime aussi l'idée que Puccini, malgré son raffinement extrême, connaisse un tel succès depuis plus d'un siècle maintenant. Il est à la fois l'un des derniers représentants de la grande tradition de l'opéra italien, et un annonciateur de musiques nouvelles - comme certaines formes de jazz et même de musiques de film (Puccini est le plus "cinématographique" de tous les compositeurs !). Lui seul offre ce mélange.

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Ce livre rend bien compte d'un Puccini à plusieurs visages. Il va au delà des clichés et enrichit notre façon de comprendre ce compositeur majeur, sophistiqué et accessible, mystérieux et émouvant. On peut le lire comme une initiation, ou pour aller plus loin.

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Pour un chanteur, interpréter Puccini est une lourde tâche, et une grande satisfaction. A force de le fréquenter, on se comprend mieux soi-même. De tels compositeurs sont très rares. Voilà pourquoi je voudrais pouvoir ne jamais cesser de le chanter.

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Roberto Alagna

Mission Trinacria

​PAtrick Barbuscia

Ed. Les presses du midi, 2015

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Préface

 

TRINACRIA, carrefour de cultures et de religions,

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TRINACRIA, berceau d'histoire antique et chimérique,

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TRINACRIA, terre de légende,

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TRINACRIA, de ta source naît le Papyrus,

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TRINACRIA, patrie de Polyphème le cyclope aveuglé par Ulysse et tombeau du génie d'Archimède,

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TRINACRIA, gardienne de l'âme d'Empédocle et des larmes d'Alphée pour Aréthuse, la nymphe de Diane,

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TRINACRIA, témoin de la colère de Zeus sur Prométhée,

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TRINACRIA, Tanière de Scylla et royaume de Dyonisos,

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TRINACRIA, tes mystères et tes chants exhalent un parfum d'authenticité qui permet d'imaginer l'inimaginable ...

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Roberto Alagna

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