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- CRITIQUES - REVUES DE PRESSE p2 | Roberto Alagna
Extraits - Chroniques - Critiques - Revues de Presse Index CHRONIQUES Bas de page CRITIQUES - REVUE DE PRESSE 2021 2021-Cav&Pag-Verona 2021-Butterfly-Berlin 2021-Concert-Hamburg 2021 2021-ConcertPuccini-Liège 2021-Concert-Gaveau 2021-Concert-Assisi PRECEDEMMENT en 2021 >> Extraits21-p2line1 Chro-CavPagVeron21 Cliquez sur l'image pour consulter la fiche de description en INDEX Cavalleria Rusticana, mascagni & Pagliacci, Leoncavallo | ARENA DI Verona 31 JUILLET & 14 août 2021 IERI OGGI DOMANI - FRANCESCO LODOLA | ❝THE LAST DIVO, TRIUMPHANT DEBUT of Roberto Alagna at the Arena Di Verona . Today, no other tenor in the world gives off his charisma. Not only for his voice - still the most beautiful in the world - but also for his moving naturalness and innate instinct that makes him naturally a divo, without artifice nor affected postures. A temperamental Turiddu who wins the hearts from the Sicilian song. An intense complex Canio, embodied to perfection, both in gesture and vocal accent ❞ EXCERPT (translated from Italian): " The last Divo! ": This is just one of the acclamations that welcomed Roberto Alagna's triumphant Arena debut. Let's clear the field immediately: it is a thought we share. Today, no other tenor in the world gives off the charisma of Alagna. It is not only his voice, which is still the most beautiful in the world, but it is the naturalness with which he moves on stage, his innate instinct that makes him naturally a divo, without artifice nor affected postures. His temperamental Turiddu wins the hearts from the Sicilian song (launched with a lot of Sicilian linguistic sounds), highlighting the machismo of the relationship with Santuzza and the fragility in the last greeting to his mother. In the same way Canio is embodied with profound intensity, constructing to perfection - both in the gesture and in the vocal accent- all the smallest neuroses of a character so complex in his dualism of man and actor. The last divo? Yes sure." LA BARCACCIA - LOREDANA ATZEI | ❝DOUBLE BILL TRULY ENGAGING AND EXCITING at the Arena Di Verona . A splendid Turiddu, with a passionate temperament, expressing many different nuances both vocally and acting. In Pagliacci, Roberto Alagna in great form sings everything at his best without sparing himself in breath, and with great generosity in interpretation ❞ EXCERPT (translated from Italian): "Double bill at the Arena truly engaging and exciting. The Cavalleria Rusticana opens with the song "O Lola c 'hai di milatti la cammisa ..." in the version modified by Alagna that corrects the shot and brings the text back to a more authentic Sicilian dialect. He plays a splendid Turiddu, with a passionate temperament but not devoid of compassion. Both vocally and acting, he is able to express all the different nuances. […] In Pagliacci, Alagna in great form sings everything at his best without sparing himself in breath, and with great generosity in interpretation. At the end of the aria "Vesti la giubba ..." the audience insistently requested an encore. […] In short, two great shows: one at 9 pm ... and the other at 11 pm. A really nice evening." MTG LIRICA - MARIA TERESA GIOVAGNOLI | ❝TWO HEARTFELT, INTENSE AND FULL OF LIFE INTERPRETATION. Passionate Turiddu, overwhelming Canio, both conveyed by a voice still in great shape after so many years of career, stable and magnificently projected forward, so much so as to thrust the tenor to dare how and when he wants ❞ EXCERPT (translated from Italian): " The couple of the evening, Roberto Alagna and Aleksandra Kurzak , really attracted a large number of spectators who certainly surpassed those of the premiere and we must say that they even paid homage to the two performers several times during the show in the Arena Di Verona . Alagna is both Turiddu in Cavalleria and Canio in Pagliacci: the audience expects two heartfelt, intense and full of life interpretations and he pleases them. As much his Turiddu is passionate, at times intriguing and boyish, so much Canio is overwhelming almost over the top, conveyed by a voice that we still find in great shape after so many years of career, stable and magnificently projected forward, so much so as to thrust the tenor to dare how and when he wants. " FORUM OPERA - YANNICK BOUSSAERT | ❝DES DÉBUTS TONITRUANTS. Dans Cavalleria Rusticana, la cantilène Sicilienne est irréprochable, le timbre et l’engagement vocal épouse la virilité du personnage. Une fougue vocale qui culmine dans un brindisi solaire et sonore, des accents aussi naturels que déchirants. Le “Vesti la giubba” de Pagliacci est chanté tout en crescendo. Le timbre et le phrasé se conjuguent au service du texte. Une longue ovation méritée, ponctuée de demandes de bis. ❞ EXTRAIT (publié en français): " Aussi étrange que cela puisse paraitre, Roberto Alagna ne s’était jamais produit aux Arènes de Vérone. Grâce à la volonté de la directrice Cécilia Gasdia, c’est désormais chose faite depuis le samedi 31 juillet. Des débuts, et quels débuts ! Aux côtés de sa compagne à la ville, le ténor français endosse consécutivement les rôles de Turiddu et Canio cependant qu’Aleksandra Kurzak lui donne la réplique en Santuzza et Nedda. […] Dans la pièce « sicilienne », c’est hors scène que les festivaliers le découvrent. La cantilène est irréprochable, le timbre et l’engagement vocal épouse la virilité du personnage. Le portrait du séducteur s’anime dans une fougue vocale qui culmine dans un brindisi solaire et sonore. Dans la dernière scène avec Mamma Lucia, Roberto Alagna fend l’armure de Turiddu et laisse passer toutes les fissures et la peur existentielle du personnage dans des accents aussi naturels que déchirants. […] Dans Pagliacci, on retrouve nos trois principaux chanteurs et leurs qualités. […] Roberto Alagna délivre un « vesti la giubba » tout en crescendo où le timbre et le phrasé se conjuguent au service du texte. Il recevra une longue ovation méritée, ponctuée de demandes de bis." TOUTE LA CULTURE - PAUL FOURIER | ❝MIRACLE DES GRANDS SOIRS, ENCHANTEMENT à l'Arena Di Verona . Avec la distribution flamboyante de ce soir, on a atteint des sommets. Splendide spectacle, une de ces grandes soirées qui portent très haut la quintessence de l’opéra dramatique italien. TURIDDU puriste, vocalement, la clarté de la prononciation est parfaite. Le duo avec Santuzza - presque dérangeant tant le couple est en fusion et que les sentiments ambivalents d’amour et de haine sont là si bien mis en évidence - est d'anthologie. PAGLIACCIO suprême, Alagna rappelle sa filiation avec les grands Canio du passé, Caruso en tête. Son 'Vesti la giubba' magnifié est un condensé d'art brut qui laisse pantois. Conscient du moment d'exception, le public tentera en vain de lui arracher un bis. L’orchestre répond aux tentatives désespérées de Nedda / Kurzak et aux emportements somptueusement dramatiques de Canio dans un saisissant "No, Pagliaccio non son". Le tenor va crescendo, et se consume sur scène. On touche là au sublime. ❞ EXTRAIT (publié en français): " Avec la distribution flamboyante réunie ce soir et la direction de Marco Armiliato, on a atteint des sommets. [...] Dans CAVALLERIA RUSTICANA, en puriste, Roberto Alagna ouvre la représentation, en coulisses, par la cantate "Lola ca di latti la cammisa" en dialecte sicilien. Lorsqu’il réapparaît ensuite, c’est un homme pressé, sanguin, bien peu intéressé par cette Santuzza qui se dresse sur sa route. Vocalement, une fois de plus, la clarté de la prononciation est parfaite et doit être particulièrement appréciée par les Italiens présents. [...] Le duo entre Santuzza et Turiddu est presque dérangeant tant le couple est en fusion et que les sentiments ambivalents d’amour et de haine sont là si bien mis en évidence. Le "A te la male pasqua" prémonitoire que Kurzak lance à Alagna est l’aboutissement magnifique de ce duo d’anthologie qui saisit toute l’assistance. D’autant que le jeu est au diapason notamment lorsque ténor se retournant du haut des escaliers, semble percuté par cette menace… moment de réflexion du personnage qui perçoit la bascule qui va lui être funeste. [...] Son "Mamma, quel vino" est extrêmement émouvant [...] Le ténor fait une fois de plus la démonstration extraordinaire de ce mélange de force, de fragilité et d’humanité qu’il sait mener au plus haut, mélange qui n’appartient qu’à lui, maître qu’il est dans ce répertoire qui lui est cher, car il sait en faire émerger l’essence pour le magnifier. [...] PAGLIACCO suprême - Après l’entracte, [...] on retrouve Alagna fanfaronnant dans son air d’entrée ("Une grande spettacolo"). Et le miracle se reproduit… Roberto Alagna rappelle là sa filiation avec les grands Pagliaccio du passé, Caruso en tête, en magnifiant le "Vesti la giubba" en un subtil dosage de déclamation triste et de vibrato contrôlé pour l’émotion. Ce condensé d’art brut laisse pantois et c’est en vain que le public, conscient du moment d’exception, tentera de lui arracher un bis. On sait que le ténor, par principe, n’en donne jamais. [...] Le ténor va crescendo, se consumant sur scène ; l’on touche là au sublime. Jouant d’abord l’indifférence feinte, Aleksandra Kurzak trouve alors les accents de désarroi puis se lâche dans un cri de défi saisissant, menant la tension à son comble lorsqu’Alagna, assassin de Nedda, conclut avec « La commedia e finita » dans un sanglot. C’est ainsi que se termine l’une de ces grandes soirées qui portent très haut la quintessence de l’opéra dramatique italien, en un lieu fait pour recevoir tous les excès, même les plus beaux. Dans leur petite caravane, ces saltimbanques – si utiles, si nécessaires, si talentueux – sont arrivés et ils nous ont donné là, plus qu’un splendide spectacle. Dans une période singulière, ils nous ont offert le miracle d’un moment de ravissement voire même d’enchantement." LA VERDAD - JOAQUIN GOMEZ GOMEZ | ❝THE OUTSTANDING BRILLIANCE OF ROBERTO ALAGNA. ‘Il grande tenore' brought the Arena Di Verona audience to its feet. He sang both Cavalleria and Pagliacci. In both his singing was exemplary and his interpretation was thrilling. A monumental Cavalleria. A masterful Pagliacci, overwhelming by the power of his humanity ❞ EXCERPT (translated from Spanish): "In 'Cavalleria ', his opening serenade (Siciliana) exuded the scent of passion, like Etna erupting near Catania at its foothills, with almost magical accent on all the vowels including ‚u‘, which Kraus said was the most difficult to adjust on the facial resonators. His duet with Santuzza, performed by his beloved wife Aleksandra Kurzak with great emphasis and wonderful vocal expression, had a controlled overflow. The highlight was his toast ('Viva il vino spumeggiante'). He climbed on the table at the Easter Sunday celebration and his voice echoed aloud from above, reaching every corner of the vast coliseum. The brightness of the vowels ‚i‘ and ‚e‘ reached the lineage of Corelli, the phrasing with incorporated legato reminded me of Bergonzi. It was so exciting and brimming with great fantasy, as if it were an act of love; so much that even my heart sped up in crescendo and I had to take Sumial 40 mg in prevention of tachyarrhythmias, which I sometimes have. Then his finale, the famous 'Addio a la Mamma', had the required brilliance and also chiselled each phrase, with a vocal expression of a son saying goodbye to his mother, because he knows he is going to die. A monumental 'Cavalleria'. What to say about „Pagliacci “: His 'ventrite ore' was anthological, placing a ‚B‘ note on the vowel ‚e', pure, bright, full, prolonged, showing a homogeneous, uniform and harmonious register in his vocal range, in a Pertile-like style, as Alagna‘s vocal teacher was the pupil of the excellent tenor Aureliano Pertile, much admired by Kraus for his great singing technique. Alagna‘s 'Vesti la giubba' began with great lyricism in piano to grow then in intensity, setting the audience on fire. Such was the enthusiasm that the viewers shouted "encore, encore". Alagna, humbly and with his personal modesty, persisted and continued the scene. Nedda was wonderfully interpreted by Kurzak and her singing offered a real masterclass in her part, reminiscent in some aspects of the famous Monserrat Caballé. Finally Roberto, in his 'No! Pagliaccio non son', put all his marvelous technique and the passion of a free man into play with an overwhelming power. The power of his humanity. (…) Roberto Alagna - a great master in the history of operatic singing, a man, an artist for eternity. IMPICCIONE VIAGGIATORE - ANDREA MERLI | ❝AN ABUNDANTLY WELL-DESERVED TRIUMPH. In spectacular vocal and physical shape, Alagna once again proved to be a remarkable Artist, endowed with an overwhelming personality, an undeniable theatrical instinct and a great charisma. Both priceless for the palpable emotion that they managed to convey in Cavalleria Rusticana, the couple Alagna/Kurzak hit the mark again in Pagliacci. Alagna offers a bright, resounding and at the same time very sweet Turiddu. In Pagliacci, his “Vesti la giubba” remains one of the magical moments of the evening in terms of intensity and scenic truth ❞ EXCERPT (translated from Italian): " The only performance in the Arena di Verona of Cavalleria Rusticana and Pagliacci by Roberto Alagna and his partner in life Aleksandra Kurzak : no need to say that the return - finally! - of the Italian-French tenor, was awaited “con febbril ansia evidente” [with febrile anxiety evident], paraphrasing Chenier's Incredible, after the Fedora at the Teatro alla Scala postponed due to Covid, but it will be proposed next season, we have attended a predictable and abundantly well-deserved triumph. In spectacular vocal and physical shape, Alagna once again proved to be a remarkable Artist, endowed with an overwhelming personality, an undeniable theatrical instinct and a great charisma. Alagna offers a bright, resounding and at the same time very sweet Turiddu , far from the image of the overbearing and prevaricating super macho, already in the "Siciliana" sung by changing a few words and thus making it even more Sicilian (on the phone he told me that Roberto Stagno, the first performer in 1890 and a true Sicilian, reproached Mascagni and indirectly Targioni-Tozzetti and Menasci for the lack of relevance of the stornello to his own language and to Verga's one) Alagna offers an unusual aspect of the man in love at the same time with two women, still attracted by Lola, who has not waited for his return from the military, and sincerely attached to Santuzza, whom in fact he recommends to his mother in the famous farewell. An affection that transpires, even in the vast Arena's space, for the perfect symbiosis with the Santuzza by Aleksandra Kurzak, to underline the fact that they went on stage without ever having rehearsed on stage before. Between the two, "chemistry" develops in the duet "Bada Santuzza" where Turiddu struggles to refrain from kissing, hugging and comforting her. Both priceless for the palpable emotion that they managed to convey. In Pagliacci , the couple Alagna - Kurzak hit the mark again [...] Once again the wife murderer acquires unusually human traits, despite the blasphemous crudeness of the text. We understand the emotional upset of Canio who, for a moment almost tries to win back his bride during the Arlecchinata of the second part. Nedda, with the talented Silvio by Mario Cassi, performs a poignant duet after the famous ballatella and finally finds new strength in affirming her independence at the cost of her life. There is something surprising in this singer who a few years ago still sang the Queen of the Night, for her interpretative character. Finally, Alagna's “Vesti la giubba” remains one of the magical moments of the evening in terms of intensity and scenic truth " THE BLOGART POST | ❝ROBERTO ALAGNA’S STAR SHONE ABOVE ALL, absolute protagonist of the evening in the double role, thrilling the audience with his stage presence and beautiful voice ❞ EXCERPT (translated from Italian): " In the cast gathered for this last performance of the diptych, Roberto Alagna ’s star shone above all, absolute protagonist of the evening in the double role of Turiddu and Canio; the Italian-French tenor, thanks to his stage presence and his beautiful voice, was able to offer a performance capable of thrilling the Arena di Verona audience. […] At the end of the performance, warm applause praised the cast, confirming the success of this last run and highlighting once again how the challenge of the Verona Arena this year was won again despite a thousand difficulties. " IERI OGGI DOMANI - FRANCESCO LODOLA | ❝In the cast gathered for this last performance of the diptych, Roberto Alagna ’s star shone above all, absolute protagonist of the evening in the double role of Turiddu and Canio; the Italian-French tenor, thanks to his stage presence and his beautiful voice, was able to offer a performance capable of thrilling the Arena di Verona audience. […] At the end of the performance, warm applause praised the cast, confirming the success of this last run and highlighting once again how the challenge of the Verona Arena this year was won again despite a thousand difficulties. ❞ EXCERPT (translated from Italian): "Few singers have the ability to be true on stage. Few artists know how to instantly create the word on the stage, make it spontaneous, as if those syllables were born in that very moment on their lips. Few, even among the great, managed to create this. It is a gift. Roberto Alagna possesses this gift, and so the second performance of his Turiddu and his Canio at the Arena di Verona (replacing the originally planned tenor), is different from the first, because new reflections emerge of the two kaleidoscopic interpretations collectively. Enjoying this greatness as an interpreter and as a singer (his voice is always the most beautiful and luminous) is a joy. There is an infinite youth, the youth of an artist who, despite having a very long experience on his shoulders, is there to take the audience by the hand and drag them to enthusiasm." Chro-Butterfly21 Cliquez sur l'image pour consulter la fiche de description en INDEX MADAMA BUTTERFLY, PUCCINI | STAATSOPER UNTER DEN LINDEN, BERLIN 29 AOÛT 01-04 SEPT 2021 BERLINER ZEITUNG | ❝HOW OPERA SHOULD BE ❞ EXCERPT (translated from German) : "Great cheers in the Staatsoper Unter den Linden. Frenetic applause after Puccini's “Madama Butterfly” at the State Opera, Aleksandra Kurzak and husband Roberto Alagna gave a brilliant and overwhelming performance, the Staatskapelle under Massimo Zanetti was also celebrated, that's how opera should be! " Chro-TheArtOf2021 Cliquez sur l'image pour consulter la fiche de description en INDEX CONCERT, THE ART OF ROBERTO ALAGNA | STAATSOPER, HAMBURG A LIFE FOR OPERA, 12 NOV 2021 HAMBURGER ABENDBLATT - MARCUS STÄBLER | ❝Strong debut. An amazingly intimate atmosphere. Not only an exceptional singer, but also a sensitive musician. With Wagner, impressive to see how he gets close to a language that is foreign to him. His brightly luminous sonority radiates into the room. Gripping expressiveness. The audience reacts with bursts of bravos. Standing ovation. ❞ EXCERPT (translated from German) : " The French-Italian star tenor began his solo evening at the Staatsoper Hamburg - the start of a new series - with four arias from the Baroque and Classical periods. He was able to create an amazingly intimate atmosphere with the pianist Morgane Fauchois-Prado. Above all, Alagna sang delicate notes with his eyes closed, took a verse of Pergolesi's Ascanio back to pianissimo and demonstrated that he is not only an exceptional singer, but also a sensitive musician. [...] In “Du moment qu’on aime” by Grétry, the tenor is visibly at home, he has this music not only in his voice, but also in his body. [...] With the support of his pianist partner, he enjoys to the full the soft colors, the melodies and the nuances. It is the same with the heartrending "Adina credimi" from "L’elisir d'amore" by Donizetti. The audience reacts with bursts of bravos. [Alagna] smiles like a shy boy who realizes he is loved. Sympathetic. In the second half of the program, the tenor turns the control further up, increasing dynamics and intensity of his performance. Alagna ventures into the German repertoire, with Wagner's Lohengrin, which he canceled in Bayreuth in 2018 and then performed on stage in a live stream from the Berlin State Opera [during the Covid outbreak] in 2020. It's impressive to see how he gets close to a language that is foreign to him and how his brightly luminous sonority radiates into the room. [...] His Verdi moment becomes the climax. The way in which Otello - Desdemone's jealous murderer - is broken by his act and finally stabs himself, the tenor sings it and lives it with gripping expressiveness and when needed, with a pinch of steel in the tone. After a magnificent interlude by the pianist and two lesser-known arias, he comes to the end of his strong debut at the Staatsoper with some encores, which he ends with a genuine tenor hit: "O sole mio", wonderfully ardent and belt out, which the audience celebrates with blown kisses and a standing ovation. " Chro-ConcPucciniLiège21 Extraits21p2Line2 Cliquez sur l'image pour consulter la fiche de description en INDEX CONCERT PUCCINI | OPERA ROYAL DE LIEGE WALLONIE, LIEGE 5 DEC 2021 (avec Aleksandra Kurzak) ÔLYRIX - VOJIN JAGLICIC | ❝Vives couleurs italiennes dès son entrée sur scène, une interprétation vectrice d'émotion, un jeu d'acteur délicat et mesuré, un diapason médian posé et nourri pleinement exploité, des aigus puissants, une sonorité scintillante et lyrique en duo, une alchimie amoureuse transposée dans les personnages et les voix, un torrent d'éloges et d'acclamations aux artistes ❞ EXTRAIT (publié en français) : "Le couple lyrique Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak fait ses doubles-débuts à l' Opéra Royal de Wallonie-Liège [...] Le programme choisi est exclusivement consacré à Puccini (reprenant en partie le programme du dernier album de ce duo lyrique : Puccini in love). Cet après-midi musical s'élance 'in medias res' : d’emblée dans la dramaturgie musicale du maître italien, avec le duo "Mario, Mario" de Tosca. [...] Roberto Alagna déploie ses vives couleurs italiennes dès son entrée sur scène, accompagné des applaudissements de la salle. Son interprétation transmet l'émotion des personnages qu'il incarne, soutenue par un jeu d'acteur délicat et mesuré. Le diapason médian est posé et nourri, pleinement exploité dans les parties chantées en douceur. Les aigus sont puissants mais, notamment au début de la deuxième partie, ont des cimes légèrement crispées. Il retrouve pleinement sa voix et son jeu avec "Parigi! È la città dei desideri" de La Rondine, une ode sonore et suave à la capitale française où le ténor présentera prochainement son récital soliste "Du Théâtre à l'Opéra" [...] Les duos des solistes plongent le public dans une sonorité scintillante et lyrique. L'alchimie amoureuse du couple se transpose chez les personnages et dans les voix. Ce concert aux couleurs de Noël s'achève par plusieurs bis, dont deux sommets du répertoire de Puccini ("O mio babbino caro" et "E lucevan le stelle") qui siéent justement à la tessiture et à la sensibilité de chacun. Après plusieurs Dziękuję! ("Merci" en polonais) qui résonnent dans la salle, le duo offre en cadeau "L'Heure exquise" de La Veuve joyeuse, chacun le chantant dans sa langue. Roberto Alagna clôture cet après-midi lyrique par un chant corse a cappella, récompensant un public plus qu'admiratif qui offre en retour un torrent d'éloges et d'acclamations aux artistes." Chro-BeClassical21 Cliquez sur l'image pour consulter la fiche de description en INDEX CONCERT, BE CLASSICAL | SALLE GAVEAU, PARIS DU THÉÂTRE A L’OPÉRA, 10 DEC 2021 FORUM OPERA - CHRISTIAN PETER | ❝Un concert éblouissant. En un programme original qui tient sans cesse notre curiosité en éveil, notre ténor national - élégant dans un magnifique smoking noir, se glissant avec aisance dans la peau de ses personnages même en concert - aligne avec conviction des morceaux connus mais peu souvent donnés en concert et des raretés absolues. Au fil de pages de styles contrastés, il fait entendre un medium ample et solide, une maîtrise parfaite de la déclamation lyrique, de la sobriété et une émotion palpable, un legato impeccable orné de fines nuances, une grande intensité dramatique. Pleinement convaincant dans de longues scènes poignantes réclamant un investissement théâtral et vocal important, il passe ensuite sans transition de la scène du tombeau de "Giuletta e Romeo" de Zandonai où nous avons l’impression de revoir le Roméo qu’il était il y a trente ans avec sa silhouette juvénile à l’ "Ora e per sempre" d’Otello qu’il chante avec un aplomb et une autorité incroyables … Après un programme aussi chargé, quel autre ténor aujourd’hui alignerait en bis l’air du Cid, Tosca et Otello avec une telle insolence vocale ? Sans une once de fatigue perceptible dans sa voix, il offre une interprétation spectaculaire du Cid, un vibrant "E Lucevan le Stelle" dans lequel il multiplie les diminuendi et les piani tenus, puis toute la scène finale d’Otello "Nium mi tema". Il rechante le prologue de Pagliacci, conclut la soirée avec une berceuse corse a capella et s’en va heureux sous les acclamations, presque à regret de quitter la scène. ❞ EXTRAIT (publié en français): " Comme l’indique le titre du concert "Du Théâtre à l’Opéra", notre ténor national avait choisi de rendre hommage aux grands auteurs dramatiques, d’Euripide à Edmond Rostand, en passant par Shakespeare, Corneille, Schiller, et d’autres, à travers un programme original d’airs d’opéras français et italiens. Un programme comme on les aime, qui aligne des morceaux connus mais peu souvent donnés en concert, et des raretés absolues, un programme qui tient sans cesse notre curiosité en éveil, surtout lorsqu’il est interprété avec autant de conviction. Roberto Alagna possède en effet cette faculté de se glisser avec aisance dans la peau du personnage qu’il interprète, même en concert, au point de devenir sous nos yeux ce personnage le temps d’un air. Le récital s’ouvre avec le prologue de Pagliacci qui évoque comme chacun sait la vie des théâtreux, un choix audacieux puisqu’il s’agit d’un air de baryton dans lequel notre ténor, très élégant dans un magnifique smoking noir, fait entendre un medium ample et solide, délicatement ambré. Suivent trois pages d’opéras français de styles contrastés, « Je jette avec grâce mon feutre » extrait du Cyrano de Bergerac d’Alfano que le ténor a chanté à maintes reprises depuis sa prise de rôle à Montpellier en 2003 et dont il livre une interprétation teintée d’une ironie caustique, « Unis dès la plus tendre enfance » de Gluck, qui lui permet de camper un Oreste touchant avec une grande retenue et une maîtrise parfaite de la déclamation lyrique, enfin un air du Polyeucte de Gounod, « Source délicieuse », sobre et émouvant. La seconde partie du concert, entièrement dédiée à l’opéra italien commence avec Luisa Miller. Après un récitatif poignant, le ténor interprète « Quando le sere al placido » avec un legato impeccable orné de fines nuances et une émotion contenue mais palpable. Puis il nous propose deux pages d’une grande intensité dramatique, tout d’abord un extrait de la Fedora de Giordano dont il chante, non pas l’habituel « Amor ti vieta » mais la grande scène qui conclut l’acte deux, constituée de trois airs qui se succèdent, entrecoupés par des répliques de la soprano, ici supprimées. Cette longue scène poignante qui réclame un investissement théâtral et vocal important constitue sans nul doute l’un des temps forts de la soirée. Roberto Alagna s’y montre pleinement convaincant. Puis il nous fait découvrir une rareté absolue, Giulietta e Romeo de Zandonai dont il propose un extrait de la scène du tombeau. Alors nous avons soudain l’impression de revoir le Roméo qu’il était il y a trente ans avec sa silhouette juvénile, exprimer son désespoir. Sans transition surgit ensuite sous nos yeux le Maure de Venise dans une page tendue de l’Otello de Verdi, « ora e per sempre » qu’il chante avec un aplomb et une autorité incroyables. Après un programme aussi chargé on aurait pu penser que Roberto Alagna allait nous proposer quelques pages légères en bis. Que nenni ! Il nous offre pour commencer une interprétation spectaculaire de l'air du Cid « O souverain, O juge » sans qu’une once de fatigue ne soit perceptible dans sa voix, puis un « E lucevan le stelle » vibrant, dans lequel il multiplie les diminuendi et les piani tenus, et enfin toute la scène finale d’Otello « Niun mi tema ». Quel autre ténor aujourd’hui alignerait en bis, Le Cid, Tosca et Otello avec une telle insolence vocale ? Mais le public en délire en réclame toujours plus, alors il rechante le prologue de Pagliacci après avoir expliqué avec malice qu’il n’était pas pleinement satisfait de sa première interprétation. Il conclut enfin la soirée avec une berceuse corse a capella et s’en va heureux sous les acclamations, presque à regret de quitter la scène." ITEATRIDELLEST - LOREDANA ATZEI | ❝Une grande solidité dans les registres medium et grave, un texte parfaitement articulé phrasé avec douceur et sensibilité exacerbée. Eclat sans faille des notes aiguës, douceur du legato, nuances interprétatives, tension dramatique, maîtrise vocale exceptionnelle, longueur du souffle, extraordinaire capacité de donner vie au personnage. Musicalité exceptionnelle, gamme infinie de couleurs et de diminuendos d'une richesse emphatique. Le public reste sans souffle et complètement captivé. Une ovation debout le rappelle sur scène, il y répond avec générosité. La beauté de son timbre, sa facilité d'émission, sa puissance et sa grande expressivité restent inchangées. Avec plus de 30 ans de carrière, le ténor se tient encore fermement au sommet de la vague ❞ EXTRAIT (traduit de l'Italien): "La musique et le chant, donc, en tant que forme d'art complet sont capables d'atteindre le cœur et d'expliquer l'âme humaine encore mieux que les mots. Et c'est ce qu'Alagna apporte immédiatement en scène. A commencer par le choix de débuter le récital par ce qui est un véritable manifeste de l'opéra vériste : le Prologue de "Pagliacci" de Leoncavallo [...] . Bien qu'il s'agisse d'une pièce pour baryton, Alagna l’exécute bien, montrant une grande solidité dans les registres médium et grave, un texte parfaitement articulé, phrasé avec douceur et sensibilité exacerbée. Dans "Al par di voi respiriamo l'aere...", il nous donne l'occasion d'apprécier son registre aigu et la grande tenue de son souffle. Le reste du récital est un hommage aux grands personnages de la littérature, comme le Cyrano de Rostand dans l'opéra splendide, difficile et rarement joué d'Alfano. Alagna interprète ensuite "Je jette avec grâce mon feutre". Un rôle, celui de Cyrano [...] qui lui convient particulièrement bien, lui donnant l'occasion de montrer tant son aspect jovial et gascon que son aspect sentimental et tragique [...]. Nous passons ensuite à Iphigénie en Tauride de Gluck [...] avec "Unis dés la plus tendre enfance". [...] La douceur du legato et les nuances interprétatives maintiennent la tension dramatique élevée sans la forcer. La première partie de la soirée se termine par "Source Délicieuse". Le splendide air de Polyeucte de Gounod [...] est divinement interprété avec un phrasé doux et l'éclat sans faille des notes aiguës. Mais le meilleur est encore à venir. La deuxième partie s'ouvre sur une autre de ses pièces maîtresses. Le célèbre air de Luisa Miller "O fede negar potessi...Quando le sere al placido" que le ténor interprète en l'enrichissant de couleurs et avec une maîtrise vocale exceptionnelle capable de soutenir longuement "Ah mi tradia..." de la première partie, puis d'exécuter des pianissimi éthérés, pour les renforcer à nouveau dans l'élan de colère de l'amant qui se croit trahi. Des évolutions dignes d’une véritable " montagne russe " vocale que seule une parfaite maîtrise du souffle et du soutien peut assurer. Tout cela combiné à l'extraordinaire capacité de donner vie au personnage. Avec ses doutes, ses passions, ses affections. [...] Il le prouve une fois de plus en donnant corps et sentiments à Loris Ipanoff dans le long passage de Fedora, "Mia madre...vedi io piango" dans lequel on est complètement bouleversé par la tragédie du comte qui, trahi, devient meurtrier, et nous comprenons sa souffrance et sa noblesse. C'est l'un de ces moments au théâtre qui se produisent rarement, où le temps semble s'arrêter, où les couleurs deviennent plus intenses, où le cœur bat plus vite et où le public reste sans souffle et complètement captivé. Ses débuts de "Fedora" prévus l'année prochaine à la Scala de Milan, promettent d'être un événement exceptionnel. Avec "Giulietta son io" de "Giulietta e Romeo" de Zandonai, il revient et nous offre une interprétation belle et déchirante, puis reprend un autre de ces rôles dans lesquels il ne cesse de surprendre. L'Otello de Verdi avec "Ora e per sempre" conclut le programme officiel par une célébration de l'un des plus grands auteurs de théâtre de tous les temps : William Shakespeare. Mais le public, insatiable, réclame avec insistance des encores, que la générosité du chanteur n'hésite pas à accorder. Ceux qui s'attendent à une série de pièces plus légères ou appartenant au répertoire traditionnel seront déçus, car le choix du ténor était d'une grande profondeur, comme l'ensemble du concert. Il commence par l'aria de Rodrigo dans Le Cid de Massenet : " Oh souverain, oh juge, oh père ", poursuit avec " E lucevan le stelle " de Tosca avec un legato émouvant sur " le belle forme disciogliea dai veli... " conclu par un pianissimo qui a enthousiasmé le public, et termine avec le final d'Otello : " Niun mi tema ". Un air parfait pour un ténor lyrique capable de montrer toute la fragilité du guerrier vaincu qui a tout perdu et qui s'apprête, en dernier recours, à perdre même sa vie. Et il le fait avec une voix dotée d'une musicalité exceptionnelle, d'une gamme infinie de couleurs et de diminuendos d'une richesse emphatique ; les yeux sont fermés, l'expression douloureuse. Une douleur qui n'est jamais criée mais qui transperce le cœur, jusqu'au dernier gémissement douloureux et ce mot "ba-cio", interrompu par une pause, dans laquelle la main de la poitrine tombe lentement jusqu'à ce qu'elle soit complètement relâchée sur la dernière syllabe. Le souffle s'éteint et la mort arrive. Même dans ces petits détails, on retrouve la touche de l'artiste et son travail incessant. Cela pourrait sembler être la fin, mais une ovation debout le rappelle sur scène à deux reprises. Il reprend le Prologue et conclut avec "O la ricchezza di la so mammuccia", une berceuse corse interprétée a cappella. Un moment unique de grand charme pour sceller un événement inoubliable. Vingt ans se sont écoulés depuis le premier récital de Roberto Alagna à la Salle Gaveau, et la beauté de son timbre, sa facilité d'émission, sa puissance et sa grande expressivité restent inchangées. Avec l'expérience, on peut lui reconnaître le mérite d'avoir surmonté une certaine exubérance juvénile, justifiée, au profit d'une attention encore plus grande à l'introspection et à l'interprétation, obtenue de toute évidence par une étude continue. Le résultat est là pour que tout le monde puisse le voir. Un ténor dont la carrière a bien plus de 30 ans et qui se tient encore fermement au sommet de la vague. J'espère pour de nombreuses années encore." TOUTE LA CULTURE - PAUL FOURIER | ❝LE FEU D’ARTIFICE de Roberto Alagna à la Salle Gaveau … Récital éblouissant … De Pagliacci, on sait qu’actuellement Alagna en est sans conteste le meilleur titulaire. Il semble l’avoir fait sien, en totalité et, pourrait-on dire, tous rôles confondus … Il saisit l’air de Cyrano avec gourmandise … Style incomparable, fabuleuse prononciation ... Une seconde partie ébouriffante … Avec un très long passage de Fedora, la soirée jusqu’ici très belle bascule dans l’exceptionnel … Un miracle d’interprétation … Somptueux … Émotion extrême, sans jamais tomber dans l’excès ou dans l’emphase ... Maîtrise totale, effets, vibrato, piani et diminuendos de pure beauté … La scène finale d’Otello est absolument gigantesque ... La puissance du programme et des bis émerveille les spectateurs, totalement galvanisés par la performance et la prodigalité de l’artiste … Immense talent et générosité … ❞ EXTRAIT (publié en français) : "Le ténor a donné un récital éblouissant le 10 décembre. En dépit des contraintes liées à la pandémie, les Parisiens n’avaient pas raté le rendez-vous et la salle était quasi comble. Ils ne l’ont pas regretté. La soirée s’intitulait « Du théâtre à l’opéra », une accroche rappelant que bien des opéras ont connu un précédent théâtral avant d’être mis en musique. […] Si Pagliacci de Leoncavallo échappe à la règle, l’on comprendra, aux mots prononcés par Tonio (et dits ce soir par Roberto Alagna, malgré la tessiture de baryton requise) qu’ils offrent la meilleure des introductions à une soirée où l’art lyrique rejoignait le théâtre […] De Pagliacci, l’on sait qu’actuellement qu’Alagna en est, sans conteste, le meilleur titulaire. « Si Puo », l’air de Tonio, chanté ce soir, montre qu’interprète d’un opéra, il semble l’avoir fait sien, en totalité et, pourrait-on dire, tous rôles confondus. Son cher Caruso (et quelques autres ténors, tel Beniamino Gigli) lui avait déjà ouvert la voie et sa voix s’accorde idéalement à cette déclamation théâtrale à laquelle il donne vie, comme s’il allait enchaîner l’opéra entier à lui tout seul. Il donne ensuite corps à la bravacherie de Cyrano ; à quelques exceptions près, les airs interprétés ce soir lui sont familiers, car il les a incarnés sur scène. Peu l’ont fait pour Cyrano et c’est l’occasion de se rappeler que ce fut, bien sûr, le cas pour l’opéra d’Alfano. L’on comprend alors la gourmandise avec laquelle il se saisit de l’air d’un personnage qui a tout pour lui plaire. […]. Certes, après Cyrano, l’on comprend l’adéquation de l’air qui suit, celui de Pylade de l’Iphigénie en Tauride de Gluck, avec le thème du soir ainsi que l’envie de Roberto de balayer la plus large période possible. Mais, si l’on ne peut nier que le style est incomparable et que sa fabuleuse prononciation s’accorde si bien à l’écriture du compositeur, il n’empêche que la voix du ténor s’avère, aujourd’hui, assez lourde pour l’exercice. En revanche, ce ne sera évidemment pas le cas pour les airs très tendus, et chacun avec ses difficultés, de Polyeucte (« Source délicieuse ») de Gounod et de Luisa Miller qui précèdent et suivent l’entracte. Une seconde partie ébouriffante ! Néanmoins, si la soirée était jusqu’ici très belle, elle va basculer dans l’exceptionnel avec un très long passage (plus de 8 minutes) tirée de Fedora de Giordano (« Mia madre » … « la fange mi svela » … « vedi io piango »). L’on se rappelle à l’occasion qu’un certain Caruso, inconnu, fut révélé par le rôle. Ce soir, la scène sera un miracle d’interprétation. D’abord, parce que Roberto Alagna y trouve une tessiture parfaite pour lui, mais aussi, parce que le vrai professionnel, celui dont on sait qu’il travaille inlassablement, nous démontre à quel point de perfection il est arrivé pour ce rôle, dans l’attente des représentations prévues à la Scala de Milan […], représentations toujours repoussées, et qui espérons-le se tiendront à l’automne. Il y a un peu de Paillasse dans les accents douloureux du Prince Ipanov et l’on adorerait que ces accents appartiennent à un nouveau rôle fétiche pour Alagna… pour peu que des grandes scènes osent monter l’œuvre… Roberto Alagna affronte ensuite Shakespeare par Roméo et Juliette. À vrai dire, le ténor qui aime à faire découvrir, présente là un air du très méconnu Giulietta e Romeo de Zandonai, air qui lui va également comme un gant et où il apporte, cette fois, la souffrance de l’amoureux, et ce, avec une émotion extrême, sans jamais tomber dans l’excès ou dans l’emphase. Et… arrive Otello… et c’est le coup de grâce, car l’artiste, en un instant, nous propulse à Venise, au cœur même de l’homme que la jalousie mortifère détruit. Sommes-nous désormais dans une salle d’opéra où les œuvres défileraient à toute allure ? Le pouvoir et la perfection de l’interprétation nous font voyager instantanément dans Le Cid (encore Corneille, mais Massenet cette fois) pour un somptueux « Ah, tout est bien fini… Ô Souverain, Ô juge, Ô père… », puis défiant la raison, revenant à Victorien Sardou que Puccini a sublimé, c’est un « E lucevan le stelle » totalement maîtrisé, tellement vrai, où les effets, vibrato, piani et diminuendos se révèlent pure beauté. Après un programme et des bis d’une telle puissance, l’on se dit que l’artiste nous a suffisamment émerveillés. Que nenni ! C’est avec une réelle gourmandise – qui se voit et que l’on ressent -, avec une envie de faire plaisir à son public, que Roberto Alagna se lance dans rien de moins que la scène finale d’Otello ! … et c’est absolument gigantesque. La souffrance brute est là, tout comme le corps de Desdémone et nous, spectateurs, sommes inclus dans un opéra imaginaire qui se déroule sous nos yeux. Le moment arrive où toutes les partitions sont épuisées. Avec humour, comme pour refermer la parenthèse théâtrale, il prétextera une erreur dans son premier air pour reprendre le « Si Puo » de Pagliacci, avec la même fraicheur qu’au début… et une intensité redoublée. Et puisqu’il fallait tout de même finir et renvoyer les spectateurs totalement galvanisés par la performance, il terminera avec une chanson corse a capella – chanson qui sert à l’occasion de berceuse à Malèna, sa plus jeune fille (qui a probablement accompagné sa maman en Pologne pour un Stabat Mater, donné le même soir). Chez les Alagna, on le sait, tout est histoire de famille. Comme tout un chacun, Roberto Alagna avance en âge. Il nous le rappelle d’ailleurs, lorsqu’à la fin de la soirée, il dit qu’il revenait, ce soir, en solo, à la Salle Gaveau après 20 ans d’absence (il s’y est produit en duo avec Aleksandra Kurzak en 2019). Ce jour-là, sa première fille, la petite Ornella lui avait apporté un bouquet « plus grand qu’elle ». Beaucoup plus grande désormais et très belle, c’est elle qui y retourne avant que « la Mamma » ne monte avec Roberto sur scène. La vraie famille rejoignait alors l’autre famille, celle de cœur, qui l’accompagne et fut, une fois encore, conquise par la prodigalité de l’artiste. Ainsi résonnaient encore les mots de Tonio « Et vous ! Plutôt que nos pauvres défroques de bouffons, considérez nos âmes, car nous sommes des hommes, de chair et d’os, qui, tout comme vous, respirons l’air de ce monde orphelin ! ». L’artiste, comme l’homme, nous quittait en nous donnant le désir de renouer, très vite, ce lien indéfectible que son immense talent et sa générosité ont su créer…" PREMIERE LOGE - NICOLAS MATHIEU | ❝Roberto Alagna triomphe Salle Gaveau . Un récital exceptionnel, un programme dense et généreux. Jeu théâtral captivant, projection superbe, large et ample, aigus confiants et solaires, diction exemplaire, phrasé élégamment filé, prestance, pianissimi qui amènent le frisson, climax déchirant, justesse de ton admirable… Face aux applaudissements redoublés du public, il vient offrir 5 bis et assoit son triomphe ❞ EXTRAIT (publié en français) : "Roberto Alagna triomphe Salle Gaveau. Vingt ans après sa dernière apparition in loco, le ténor français a offert un récital exceptionnel au public de la Salle Gaveau avec un programme dense et généreux accompagné du non moins excellent Ensemble Appassionato dirigé par Mathieu Herzog. Intitulé « Quand le Théâtre entre au Panthéon de l’Opéra », le programme proposé par Roberto Alagna ce soir Salle Gaveau invite le spectateur à (re)découvrir de grandes figures littéraires et théâtrales à l’opéra par un savant mélange d’airs célèbres et moins connus. […] Après quelques mesures introductives de l’orchestre, le ténor arrive sur scène sous les applaudissements déjà enthousiastes du public pour arborer le personnage de Pagliacci Tonio avec un « Si può ? » à la verve dramatique et au vibrato mesuré. […]. Libéré de la partition (il chante par cœur l’ensemble de son récital), l’interprète investit au possible l’espace […] pour accrocher le public avec un jeu théâtral captivant. La projection est superbe, large et ample, les aigus confiants et solaires, sur le jeu instrumental bien dosé de l’Ensemble Appassionato. Les premiers bravi fusent de l’assemblée déjà conquise. Au tour de Cyrano de Bergerac d’Alfano avec l’air « Je jette avec grâce mon feutre », qui souligne, s’il fallait s’en convaincre encore, une diction exemplaire sur tout le registre, alliée à un phrasé élégamment filé. Et la prestance solennelle de la « Source Délicieuse » du Polyeucte de Gounod ne fera que redoubler les applaudissements du public. La seconde partie du récital montre un chant qui se bonifie lui-même, et une complicité de plus en plus marquée avec l’orchestre. Les pianissimi finaux du « Quando le sere al placido » (Luisa Miller), la ferveur tendre du « Mia madre… Vedi io piango » (Fedora de Giordano) amènent le frisson… Et le « Giulietta son io » (Giuletta e Romeo de Zandonai) d’amener l’un des moments de grâce de la soirée avec une montée sublime jusqu’à un climax déchirant et à fleur de peau. Avant de quitter la langueur pour la fermeté avec un « Ora e per sempre » (Otello de Verdi) martelé, aux lignes fort poitrinées. […] Face aux acclamations redoublées du public, Roberto Alagna visiblement galvanisé d’un tel succès vient offrir 5 bis ! Un très solennel « O souverain » (Le Cid de Massenet) augmenté de guirlandes de bougies en mouvement, de saisissants « E luccevan le stelle » (Tosca de Puccini) et « Niun mi tema » (Otello de Verdi), avant d’en revenir au « Si può ? » initial, arguant que la version donnée en début de concert l’a laissé insatisfait ! Et en guise de clap de fin, il entonne a cappella une berceuse corse, dans un silence religieux. Loin d’endormir le public, Roberto Alagna assoit là son triomphe…" OPERA MAGAZINE - PATRICE HENRIOT | ❝Roberto Alagna enflamme Paris Salle Gaveau , le 10 décembre. Il demeure unique dans les rencontres subliminales de son programme. Emotion musicale et admiration sont au rendez-vous. Style parfait, noblesse, sobriété … Il excelle en Cyrano. Otello provoque l’enthousiasme. Legato, slancio, aigu cinglant dans le chant verdien, beau récitatif … Etonnante démonstration de générosité avec plusieurs bis longs et difficiles, bouleversants. Face à l’euphorie générale, un dernier exploit : une délicieuse berceuse corse chantée a cappella ... ❞ EXTRAIT (publié en français) : " Un magnifique parcours des emplois assumés par les ténors mythiques, rencontrés par la personnalité de Roberto Alagna […] L’émotion musicale et l’admiration, du moins, seront au rendez-vous. […]. Roberto Alagna demeure unique dans les rencontres subliminales de son programme : Enrico Caruso, bien sûr (Fedora), Georges Thill (Iphigénie en Tauride, Le Cid), José Luccioni (Cyrano de Bergerac, Polyeucte, Otello), Mario Del Monaco (Otello, Fedora, Giulietta e Romeo). L’artiste assume ainsi tout son répertoire passé, présent, à venir. Le « Prologue » de Pagliacci(« Si puo ? ») ouvre la soirée. De grands ténors se plurent à barytonner et Roberto Alagna, lui-même, ne se prêta-t-il pas cet été, au Théâtre Antique d’Orange, au duo entre Ezio et Attila, auprès d’Ildar Abdrazakov ? Il est ici fort à l’aise. Puis il excelle en Cyrano (« Je jette avec grâce mon feutre »), un rôle qu’il a beaucoup défendu à la scène. L’émouvant air de Pylade (« Unis dès la plus tendre enfance ») offre un moment de pure déclamation et de style parfait. Et les « Stances » de Polyeucte (« Source délicieuse ») se haussent à la noblesse de la tragédie cornélienne. Au début de la seconde partie, le ténor français renoue avec le chant verdien (legato, slancio, aigu cinglant), pour le beau récitatif « Oh ! fede negar potessi » et l’air « Quando le sere al placido » de Luisa Miller. Les extraits de Fedora disent le drame en une scène constituée de récits, qui révèlent le nœud de l’action (« Mia madre... Vedi, io piango »). Il faut admirer la sobriété qu’y apporte Roberto Alagna. Enfin, Otello (« Ora e per sempre ») provoque l’enthousiasme. Les trois premiers bis, à la fois longs et difficiles, fournissent une étonnante démonstration de générosité : Le Cid (« Ô souverain, ô juge, ô père »), Tosca (« E lucevan le stelle », bouleversant rêve éveillé), Otello encore (« Niun mi tema »). Tout est-il dit, puisque (presque) tout a été chanté ? Non sans malice, Roberto Alagna propose de reprendre le « Prologue » de Pagliacci, synchrone, cette fois, avec l’orchestre. Devant l’euphorie générale, le ténor offre un dernier exploit : chanter a cappella une délicieuse berceuse corse." Chro-ConcertAssisi21 Cliquez sur l'image pour consulter la fiche de description en INDEX CONCERT DI NATALE | SAN FRANCESCO D'ASSISI, ASSISI 25 DEC 2021 (+ RAI 1) RAI UNO | ❝Il tradizionale Concerto di Natale dell' Orchestra Sinfonica Nazionale della Rai dalla Basilica superiore di San Francesco d'Assisi . Protagonisti il grande tenore Roberto ALAGNA e la star del violoncello HAUSER. ❞ " Protagonista il grande tenore Roberto Alagna , che interpreta Stille Nacht e l’Ave Maria ma anche Minuit Chrétiens di Adolphe Adam e Mille cherubini in coro, sempre di Schubert. Accanto a lui la star del violoncello HAUSER , apprezzato sia nel repertorio classico sia nelle incursioni crossover, che interpreta Panis Angelicus ma anche il celebre Largo di Händel dall’opera Serse e l’Ave Maria di Schubert insieme ad Roberto Alagna . Con loro il Coro di voci bianche “I piccoli musici”, istruito da Mario Mora, impegnato in I will sing the spirit e The Lord bless you and keep you di John Rutter, oltre a Hark, the Herald Angels sing di Mendelssohn, canto tradizionale natalizio tratto da una poesia del pastore metodista Charles Wesley. Sul podio il direttore americano #WilliamEddins . Con loro il Coro di voci bianche "I Piccoli Musici" istruito da Mario Mora " Haut de page
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Vedi io piango" • Giodano – Fedora : Intermezzo • Zandonai – Giulietta e Romeo : "Giulietta son io" • Verdi – Otello : "Ora e per sempre" Bis : • Massenet - Le Cid : "Ô souverain, ô juge, ô père" • Puccini - Tosca : "E lucevan le stelle" • Verdi - Otello : "Niun mi tema" • Leoncavallo – Pagliacci : Prologue "Si puo" • Complainte corse - A Capella LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Arena di Verona, Italie CONCERT DUO Aleksandra Kurzak & Roberto Alagna THEME : Puccini ~ House Debut DATE : 5 décembre 2021 DISTRIBUTION : Aleksandra Kurzak - Soprano Roberto Alagna - Tenor David Gimenez Carreras - Direction Orchestre de l'Opéra Royal de Wallonie PROGRAMME : • Tosca - « Mario, Mario…son qui » (Aleksandra Kurzak et Roberto Alagna) • Tosca - Prélude de l’acte 3 (Orchestre) • Tosca - « Recondita armonia » (Roberto Alagna) • Tosca - « Vissi d´arte » (Aleksandra Kurzak) • Manon Lescaut - Intermezzo (Orchestre) • Manon Lescaut - « Tu, tu, amore tu » (Aleksandra Kurzak et Roberto Alagna) • Madama Butterfly - « Viene la sera… » (Aleksandra Kurzak et Roberto Alagna) • Madama Butterfly - Prélude de l’acte 3 (Orchestre) • Madama Butterfly - « Tu, tu…piccolo Iddio » (Aleksandra Kurzak) • La Rondine - « Parigi! È la città dei desideri » (Roberto Alagna) • Le Villi - La Tregenda (Orchestre) • La Bohème - « O soave fanciulla » (Aleksandra Kurzak et Roberto Alagna) LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE MobWallonieConc21 MobConcBeClassical21 MobConcAssisi21 Staatsoper Hamburg, Allemagne CONCERT SOLO The Art of ... THEME : A life for Opera: from Händel to Wagner ~ House Debut DATE : 12 novembre 2021 DISTRIBUTION : Roberto Alagna - Tenor Morgane Fauchois-Prado - Piano PROGRAMME : • Pergolesi (Lo frate ‘nnamorato) 1732 « Ogni pena più spietata » • Händel (Serse) 1738 « Ombra mai fu » Gluck (Orfeo e Euridice) 1762 « Che farò senza Euridice » • Piano : Gluck (Orphée et Eurydice) Danse des ombres heureuses (arr. Sgambati) • Mozart (Così fan tutte) 1790 « Un’aura amorosa » • Gretry (Zemire et Azor) 1771 « Du moment qu’on aime » • Mehul (Joseph en Égypte) 1807 « Vainement Pharaon » • Piano : Rossini (Péchés de vieillesse) Hachis romantique • Donizetti (L’Elisir d’Amore) 1832 « Adina, credimi » < entracte > • Flotow (Martha) 1847 « Ach so fromm » • Wagner (Lohengrin) 1850 « Mein Lieber Schwan » • Tchaïkovski (Eugene Onegin) 1879 « Kuda, kuda » • Verdi (Otello) 1887 « Niun mi tema » • Puccini (La Rondine) 1917 « Parigi e la città » • Piano : Mascagni (Cavalleria Rusticana) Intermezzo • Alfano (Cyrano de Bergerac) 1935 « Sa lettre … Roxane Adieu » • Alagna (Le dernier jour d’un condamné) 2007 « Non, je ne suis pas un impie » Bis : • In Fernem Land (Lohengrin, Wagner) • Song of India (Sadko, Rimski-Korsakov) • O Sole mio (Chanson napolitaine) LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Staatsoper Unter den Linden in Berlin, Allemagne MADAMA BUTTERFLY Giacomo Puccini RÔLE : Pinkerton DATE : 28 août 2021 01 septembre 2021 04 septembre 2021 DISTRIBUTION : Aleksandra Kurzak - Cio-Cio-San Natalia Skrycka - Suzuki Roberto Alagna - B. F.Pinkerton Alfredo Daza - Sharpless Massimo Zanetti - Direction Eike Gramss - Mise en scène LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Arena di Verona, Italie CAVALLERIA RUSTICANA Pietro Mascagni PAGLIACCI Ruggero Leoncavallo RÔLE : Turiddu & Canio ~ Fest.Debut DATE : 31 juillet 2021 14 août 2021 DISTRIBUTION : Roberto Alagna - Turiddu & Canio Aleksandra Kurzak - Santuzza & Nedda Ambrogio Maestri - Alfio & Tonio Marco Armiliato - Direction Gabrielle Muccino - Mise en scène LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE MobButterfly21 MobConcTheArtOf21 MobCavPagVerona21 MobStDenis21 MobSamsonOrange21 Chorégies d'Orange, Théâtre Antique, France CONCERT TRIO Ildar Abdrazakov Ludovic Tézier & Roberto Alagna THEME : Nuit Verdienne DATE : 24 juillet 2021 DISTRIBUTION : Ildar Abdrazakov - Basse Roberto Alagna - Tenor Ludovic Tézier - Baryton Konstantin Chudovsky - Direction Orchestre National de Lyon PROGRAMME : • La forza del destino : ouverture • La forza del destino : air d’Alvaro « La vita è inferno all’inf elice… » (Alagna) • La forza del destino : duo Alvaro-Carlo « Solenne in quest’ora » (Alagna, Tézier) • Oberto, conte di San Bonifacio : air d’Oberto « Ei tarda ancor! L’orror del tradimento » (Abdrazakov) • I Lombardi alla prima crociata : Prélude de l’acte III • Rigoletto : air de Rigoletto « Cortigiani, vil • razza dannata » (Tézier) • Attila : duo Attila-Ezio «Tardo per gli anni, e tremulo» (Alagna, Abdrazakov) • Les Vêpres siciliennes : Ouverture • Don Carlo : Duo Filippo II-Rodrigo « Restate! Presso alla mia persona…» (Tézier, Abdrazakov) • Don Carlo : air de Filippo II « Ella giammai m’amò » (Abdrazakov) • Luisa Miller : air de Rodolfo « Quando le sere al placido » (Alagna) ( • Ernani : air de Carlo « Gran’ Dio!... Oh, de’verd’anni miei » (Tézier) • Macbeth : Prélude • Don Carlo : Un moine « Ei voleva regnare sul mondo » (Abdrazakov) • Don Carlo : air de Carlo « Io l’ho perduta » (Alagna) • Don Carlo : duo Carlo-Rodrigo « E lui!... desso!... l’Infante! O mio Rodrigo! » (Alagna, Tézier) Bis : La Quête, L'homme de la Mancha (Tézier) Funiculi, Funicula (Alagna et tutti) LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Chorégies d'Orange, Théâtre Antique, France SAMSON ET DALILA Camille Saint-Saëns RÔLE : Samson DATE : 10 juillet 2021 DISTRIBUTION : Roberto Alagna - Samson Marie-Nicole Lemieux - Dalila Nicolas Cavallier - Le Grand Prêtre Julien Véronèse - Abimélech Christophe Berry - Un messager philistin Nicolas Courjal - Un vieillard hébreu Marc Larcher - Premier Philistin Frédéric Caton - Deuxième Philistin Jean-Louis Grinda - Mise en scène Direction musicale - Yves Abel Orchestre Philharmonique de Radio France LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Basilique de Saint-Denis, Saint-Denis, France CONCERT SOLO Festival de Saint-Denis THEME : Chants sacrés et airs d'opéra ~ Fest.Debut DATE : 10 juin 2021 [Streaming] DISTRIBUTION : Roberto Alagna - Tenor David Gimenez Carreras - Direction Orchestre National d'Île de France PROGRAMME : • L'Arlésienne, suite (Bizet) [orchestre] • Pietà Signore (Stradella) • Panis Angelicus (Franck) • L'Enfance du Christ (Berlioz) • Rosamunde, entr'acte n°3 [orchestre] • Ave Maria (Schubert) • Le Cid, Ah tout est bien fini, (Massenet) • Lohengrin, prélude Acte 1 [orchestre] • Lohengrin, Nun sei bedankt (Wagner) • Lohengrin, In fernem Land (Wagner) • Lohengrin, Mein lieber Schwann (Wagner) Bis : • Ave Maria (Gounod) • Notre-Père - A Capella (Alagna) LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE MobNuitVerdienne21 Staatsoper Unter den Linden, Berlin, Allemagne LOHENGRIN Richard Wagner RÔLE : Lohengrin ~ Prise de rôle DATES : 13 décembre 2020 [Streaming] 19 décembre 2020 [Annulé Covid 19] 22 décembre 2020 [Annulé Covid 19] 28 décembre 2020 [Annulé Covid 19] 30 décembre 2020 [Annulé Covid 19] 03 janvier 2021 [Annulé Covid 19] DISTRIBUTION : René Pape - Heinrich le vogler Roberto Alagna - Lohengrin Vida Mikneviciute - Elsa de Brabant Marti Gantner - Friedrich von Telramund Ekaterina Gubanova - Ortrud Matthias Pintscher - Direction Musicale Calixto Bieito - Mise en scène Rebecca Ringst - Scénographie Ingo Krügler - Costumes Orchestre et chœurs Staatsoper Berlin unter der Linden LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Wiener Staatsoper, Vienne, Autriche PAGLIACCI Ruggero Leoncavallo RÔLE : Canio- Pagliaccio DATES : 30 octobre 2020 02 novembre 2020 [+Streaming] 05 novembre 2020 [Annulé Covid 19] 09 novembre 2020 [Annulé Covid 19] 12 novembre 2020 [Annulé Covid 19] DISTRIBUTION : Aleksandra Kurzak - Nedda Roberto Alagna - Canio Ambrogio Maestri - Tonio Sergey Kaydalov - Slivio Marco Armiliato - Direction Musicale Jean-Pierre Ponnelle - Mise en scène Orchestre et chœurs de l'Opéra de Vienne LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Bayerische Staatsoper, Münich, Allemagne MADAMA BUTTERFLY Giacomo Puccini RÔLE : Pinkerton DATES : 16 octobre 2020 18 octobre 2020 23 octobre 2020 DISTRIBUTION : Aleksandra Kurzak - Cio-Cio-San Alisa Kolosova - Suzuki Roberto Alagna - B.F. Pinkerton Markus Brück - Sharpless Carlo Bosi - Goro Nakodo Daniele Callegari - Direction Musicale Loup Busse - Mise en scène Otto Stich - Décor Silvia Strahammer - Costumes Stellario Fagone - Chœurs Bayerisches Staatsorchester Chœur du Bayerische Staatsoper LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Ancre Chroniques 2020 Rang1 MobPag20 MobButterf20 Gran Teatro del Liceu, Barcelone, Espagne CAVALLERIA RUSTICANA Pietro Mascagni PAGLIACCI Ruggero Leoncavallo RÔLE : Turiddu & Canio DATES : 05 décembre 2019 09 décembre 2019 13 décembre 2019 18 décembre 2019 [+Radio] DISTRIBUTION : Roberto Alagna - Turiddu & Canio Aleksandra Kurzak - Nedda Elena Pankratova - Santuzza Gabriele Viviani - Tonio & Alfio Henrik Nánási - Direction Musicale Damiano Michieletto - Mise en scène Orchestre et Chœurs Teatro Liceu de Barcelone LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Opera National de Paris Bastille, Paris, France DON CARLO Giuseppe Verdi RÔLE : Don Carlo DATES : 25 octobre 2019 28 octobre 2019 31 octobre 2019 04 novembre 2019 07 novembre 2019 11 novembre 2019 DISTRIBUTION : Roberto Alagna - Don Carlo René Pape - Philippo II Aleksandra Kurzak - Elisabeth De Valois Etienne Dupuis - Rodrigo Vitalij Kowaljow - Le Grand Inquisiteur Anita Rachvelishvili - Princesse Eboli Fabio Luisi - Direction Musicale Krzysztof Warlikowski - Mise en scène Małgorzata Szczęśniak - Décors Costumes Orchestre et Chœurs ONP LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Royal Opera House, Londres, Royaume-Uni ANDREA CHENIER Umberto Giordano RÔLE : Andrea Chenier DATES : 24 mai 2019 28 mai 2019 31 mai 2019 03 juin 2019 06 juin 2019 09 juin 2019 DISTRIBUTION : Roberto Alagna - Andrea Chenier Sondra Radvanovsky -Maddalena di Coigny Dimitri Platanias - Carlo Gérard Rosalind Plowright - Comtesse de Coigny Christine Rice - Bersi Elena Zilio - Madelon Stephen Gadd - Pietro Fléville Germán E Alcántara - Dumas Aled Hall - L'Abbé, un poète Carlo Bosi - L'Incroyable, un espion David Stout - Roucher Jeremy White - Schmidt Daniel Oren - Direction Musicale David McVicar - Mise en scène Orchestre et Chœurs ROH of London LIRE LES CRITIQUES ICI > REVUE DE PRESSE Ancre Chroniques 2019 Rang1 MobDonCarlo19 MobChenier19 SECTION EN CONSTRUCTION SECTION EN CONSTRUCTION Haut de page
- PREFACES - EDITOS | Roberto Alagna
Roberto Alagna - Auteur : informations, références et texte des préfaces et éditoriaux dont Roberto Alagna est l'auteur. Menu PUBLICATIONS Bas de page louis mariano , une vie Jacques rouhaud Ed. Sudouest, 2006 Entretien liminaire Louis Mariano, c'était le bonheur à l'état pur ... La première fois que j'ai entendu Luis Mariano, c'était un dimanche après-midi où on donnait, à la télé, un film : La Belle de Cadix, avec Carmen Sevilla. J'avais 10 ans, et Mariano, je l'avais déjà entendu avant, sans savoir qui il était. Lorsque je l'ai vu arriver avec son sourire éclatant, il m'a d'emblée marqué. Dès que la musique a démarré, j'ai reconnu les airs que chantait mon père. Ce qui me plaisait en lui, moi qui étais fan de Zorro, c'était un peu Don Diego de la Vega avec son habit d'hidalgo espagnol et son côté flamboyant. Tout de suite je suis tombé amoureux de cette voix, de ce personnage, de ce charisme qui transperçait complètement l'écran. Roberto Alagna MARIA Callas Henry-Jean SERVAT Ed. Albin michel, 2007 Préface La puissance magistrale qui se dégage des interprétations de "l'immense Maria Callas" m'a toujours fasciné, impressionné. L'émotion que j'éprouve en l'écoutant est de même nature que celle que me procure la contemplation d'une œuvre d'art, ou plus encore la découverte d'un chef-d’œuvre. Maria Callas a, comme le peintre ou le sculpteur de génie, une vision étonnante de la perfection créatrice qu'elle s'obstine à atteindre. A partir d'un matériau des plus ingrats, elle réussit à façonner un instrument unique, qui va bouleverser le mélodrame lyrique. Roberto Alagna Alain Fondary La voix du souffleur Patrick Aillotte Ed. Symétrie, 2011 Préface Avant de rencontrer Alain Fondary, j’étais amoureux de sa voix chantée. Puis je fus envoûté par sa voix parlée, sa déclamation théâtrale, sa diction franche. La chaleur profonde et caverneuse de son émission vocale me transportait dans une époque aujourd’hui révolue. Fasciné par sa personnalité, son histoire (souffleur de verre, champion de judo et tout ce que nous allons découvrir dans ce livre), impressionné par son apparence physique, j’imaginais mille histoires, voyant en lui une sorte de Gengis Khan de l’opéra. Quelques années plus tard, j’eus le plaisir et l’honneur de le connaître personnellement, d’être représenté par le même agent – Jean-Marie Poilvé -, de me produire sur scène à ses côtés et, plus important et émouvant, de devenir son ami. Je devrais dire leur ami, car Alain est indissociable de notre chère « Mimi », sa tendre épouse qu’il appelle affectueusement « Biquette ». L’artiste est immense par l’intensité et la beauté de sa voix, mais aussi grâce à un jeu et à une présence scénique hors du commun. Son baryton est dans la lignée directe des grandes et nobles voix françaises qui ont marqué l’histoire du mélodrame lyrique et fait de lui le digne héritier des Maurel, Pernet, Massard, Borthayre, Bianco, Dens, etc. L’homme est attachant par sa gentillesse, sa bonté. C’est un sage avec une âme d’enfant. Sa jeunesse est éternelle, comme sa capacité à s’émerveiller encore de tout ce qui lui est arrivé et lui arrive chaque jour. Alain est un amoureux de la vie, généreux et sincère dans sa relation avec son prochain. Je suis fier et heureux que cette biographie soit aujourd’hui éditée afin que tous les mélomanes connaissent un peu plus celui qui représente de puis de nombreuses années la noblesse et la bravoure du chant français sur toutes les plus prestigieuses scènes du monde. Roberto Alagna Londres, le 27 septembre 2009 ELVIS , uN homme, Toute la musique, Vol1 Jean-Maris Pouzenc Ed. Carpentier, 2012 Préface Adolescent, les murs de ma chambre étaient tapissés par les posters d'un seul artiste : ELVIS PRESLEY. Il représentait pour moi un modèle de perfection aux surprenants contrastes. Une beauté physique insolente, mâle, virile, racée, se faisait soudainement "rockaïeuse", énergique, animale. Un sens du rythme libre, mais aussi rigoureux, diaboliquement contagieux. Un artiste incomparable au charisme envoûtant, souverain... Il devint célèbre en une seule journée après avoir, comme le veuf de la légende, enregistré pour quelques dollars une chanson pour sa mère : "That's All Right Mama". Le King était né, son règne pouvait commencer ... Roberto Alagna Puccini Sylvain Fort Ed. Actes Sud, 2013 Collection classica Préface - Chanter Puccini Puccini a toujours accompagné ma carrière. Rodolfo dans La Bohème a été ma première "carte de visite'"et je l'ai chanté un peu partout dans le monde. C'est avec Puccini que j'ai fait mes débuts au cinéma, dans la Tosca de Benoît Jacquot. J'ai aussi eu la chance d'enregistrer plusieurs opéras de Puccini, pas toujours les plus connus, comme La Rondine , Il Trittico et même des extraits des Villi, son premier opéra - et bien sûr La Bohème (deux fois !) et Tosca . C’est dire si je suis attaché à ce compositeur. Beaucoup de gens pensent que, pour un ténor, chanter Puccini est naturel, et qu'il suffit de se laisser porter par le lyrisme. Pour ma part, j'ai toujours trouvé que Puccini est un des compositeurs les plus exigeants. Il offre au chanteur un orchestre incroyablement riche et raffiné, mais il faut savoir le franchir pour être entendu dans toute la salle. Ses grandes lignes mélodiques sont souvent très tendues et exigent des prouesses de souffle et d'endurance. Et puis, le ténor chez Puccini est presque toujours en scène. Le plus difficile, c'est la force des sentiments. Je sors de scène épuisé par l'effort vocal, bien sûr, mais aussi par l'investissement émotionnel que réclament tous les rôles de Puccini. Ce sont des rôles auxquels je m'identifie facilement ; il faut contrôler ses sentiments pour ne pas se laisser dévorer, mais aussi les laisser s'exprimer, sans quoi le public ne suit pas ! Communiquer l'émotion, c'est le comble de l'art et Puccini ne faut aucun cadeau à ses interprètes, ni sur le plan vocal, ni sur le plan théâtral. Pour bien chanter Puccini, il faut ne pas connaître que lui. Il faut avoir beaucoup chanté Verdi, qui était pour lui un modèle. Il faut aussi avoir l'expérience des opéras qui lui sont contemporains : ceux de Mascagni, de Leoncavallo, de Giordano, de Cilea ou encore de Zandonai, trop méconnu. J'ai une passion pour ce répertoire et cette époque de bouillonnement musical. Chaque fois que je reviens à Puccini après avoir chanté ses contemporains, je comprends mieux ce qui le distingue, en quoi c'est un génie de l'opéra. C'est un compositeur chez qui tout semble aller de soi, alors que rien n'est simple. J'aime aussi l'idée que Puccini, malgré son raffinement extrême, connaisse un tel succès depuis plus d'un siècle maintenant. Il est à la fois l'un des derniers représentants de la grande tradition de l'opéra italien, et un annonciateur de musiques nouvelles - comme certaines formes de jazz et même de musiques de film (Puccini est le plus "cinématographique" de tous les compositeurs !). Lui seul offre ce mélange. Ce livre rend bien compte d'un Puccini à plusieurs visages. Il va au delà des clichés et enrichit notre façon de comprendre ce compositeur majeur, sophistiqué et accessible, mystérieux et émouvant. On peut le lire comme une initiation, ou pour aller plus loin. Pour un chanteur, interpréter Puccini est une lourde tâche, et une grande satisfaction. A force de le fréquenter, on se comprend mieux soi-même. De tels compositeurs sont très rares. Voilà pourquoi je voudrais pouvoir ne jamais cesser de le chanter. Roberto Alagna Mission Trinacria PAtrick Barbuscia Ed. Les presses du midi, 2015 Préface TRINACRIA, carrefour de cultures et de religions, TRINACRIA, berceau d'histoire antique et chimérique, TRINACRIA, terre de légende, TRINACRIA, de ta source naît le Papyrus, TRINACRIA, patrie de Polyphème le cyclope aveuglé par Ulysse et tombeau du génie d'Archimède, TRINACRIA, gardienne de l'âme d'Empédocle et des larmes d'Alphée pour Aréthuse, la nymphe de Diane, TRINACRIA, témoin de la colère de Zeus sur Prométhée, TRINACRIA, Tanière de Scylla et royaume de Dyonisos, TRINACRIA, tes mystères et tes chants exhalent un parfum d'authenticité qui permet d'imaginer l'inimaginable ... Roberto Alagna Menu PUBLICATIONS Haut de page
- INTERVIEWS RADIO- PASSAGES TV | Roberto Alagna
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- CLIPS - MUSIC VIDEOS - CAPTATIONS | Roberto Alagna
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- RÔLES - OPERAS - PRODUCTIONS | Roberto Alagna
Pour en savoir plus sur une sélection de rôles et personnages, opéras ou productions dans lesquelles Roberto Alagna s'est produit ou investi Menu ZOOM SUR Bas de page CYRANO de BERGERAC Musique : Franco Alfano LIVRET : Henri Cain d'après Edmond Rostand ❝ J'e n ai trouvé la partition par hasard. Et quand je l’ai vue, j’ai eu des larmes aux yeux, parce que je l’ai trouvée d’une beauté incroyable, et je l’ai gardée avec moi pendant cinq ans. Cinq ans et personne ne voulait la monter. Alors, je l’ai montée moi-même. Et vous savez que cette version de 1935 que nous avons faite avec mes frères, nous sommes les seuls au monde à l'avoir chantée. Alfano a été obligé de la modifier en 1936 pour faire une version italienne à Rome, pour José Luccioni. Ensuite, lorsque l'œuvre a été donnée en France, ce fut dans la traduction de la version italienne, mais la version originale de 1935 n’avait jamais été jouée. ❞ Roberto Alagna (Interview OperaLively , 2016) ❝ C'est une œuvre très forte et un énorme défi pour le ténor. C'est un rôle difficile à chanter en raison de l'étendue de sa gamme vocale et la hauteur de sa tessiture. C'est aussi un rôle très long et la nature du personnage est complexe. Il se compose d'une combinaison de plusieurs traits de caractère qu'il faut savoir saisir théâtralement. C'est un ouvrage merveilleux que je suis toujours ravi de faire découvrir.❞ Roberto Alagna (Interview Die Bühne , 2017) ❝ J'interprète avec énormément de plaisir la version originale de 1935, que mes frères et moi avons recréée et mise en scène pour la première fois à Montpellier en 2003, bien que ce soit un des rôles les plus difficiles qui soit et qu'il m'ait été donné de chanter. Mon "Cyrano" ("Version Alagna" dans la réédition de la partition chez Ricordi) est fondamentalement différent de la version italienne de 1936. Nous avons travaillé sur le manuscrit, et avons tout rétabli: dans notre version, il n'y a pas un mot qui ne soit pas de Rostand.❞ Roberto Alagna (Interview MerkerOnline , 2017) LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNE Musique : DAVID ALAGNA LIVRET : Roberto, David et Frederico Alagna d'après Victor Hugo ❝ J’étais à Chicago il y a près de vingt ans et je chantais Roméo et Juliette. J’étais tout seul et j’avais écrit à Frederico en lui disant que je me sentais comme un condamné. Pour me faire une blague, il m’a envoyé le livre du Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo. En le lisant, j’ai entendu une sorte de musique et je me suis dit que cela ferait un bel opéra. J’ai appelé David en lui disant que l’on devrait peut-être en faire un opéra. Il m’a alors lancé en boutade : « tu n’as qu’à commencer à faire le livret ». Dans la foulée, je me suis mis à faire une sorte d’ébauche de livret que j’ai renvoyé à mes deux frères. Frederico a trouvé cela intéressant et David a commencé à écrire la musique de l’Intermezzo. Comme on a vu qu’il était très inspiré musicalement, on lui a dit de continuer tant que l’inspiration était présente. Il a en finalement écrit tout l’opéra seul. J’ai donc fait le premier livret et Frederico l’a retravaillé avec David. À un moment, l’ouvrage était trop long et quasiment inchantable pour un seul chanteur et ils ont eu l’idée d’imaginer une condamnée, dans une prison américaine d’aujourd’hui. C’est là qu’on s’aperçoit que l’ouvrage de Victor Hugo est toujours actuel. ❞ Roberto Alagna (Interview Opéra de Marseille, Le savoir-frères , 2017) OTELLO Musique : GIUSEPPE VERDI LIVRET : Arrigo Boito D'Après William Shakespeare ❝ Otello est un rôle magnifique, shakespearien, c'est-à-dire dans lequel il faut autant jouer la comédie que chanter. J'ai joué Roméo dans «Roméo et Juliette» pendant des années, une interprétation pour laquelle j'ai reçu le prix Laurence Olivier à Londres. Que ce trophée porte le nom de l'un des plus grands acteurs shakespeariens a rendu pour moi cette distinction encore plus belle. Et puis, il y a cette musique divine dans laquelle on retrouve toutes les qualités de Verdi. Cette œuvre figure parmi les dernières qu'il a composées. C'est la synthèse de sa carrière. Toute sa vie d'homme et de compositeur, toutes les expériences qu'il a traversées, s'y trouvent. Il va à l'essentiel, au plus profond des personnages, pas seulement d'Otello, mais de Iago et des autres. Tous les personnages sont magnifiquement caractérisés par la musique et la profondeur de leurs sentiments. Otello porte avant tout le drame de l'intégration, du racisme. Il ne faut pas réduire ce personnage à la jalousie. Il faut surtout ne pas le juger. Je défends toujours les personnages que j'incarne, même les plus noirs. D'ailleurs, si les compositeurs n'aimaient pas les personnages les plus noirs, ils ne leur composeraient pas une telle musique !❞ Roberto Alagna (Telepro, Mes personnages me donnent des leçons , 2014) PAGLIACCI Musique : RUGGERO LEONCAVALLO LIVRET : ruggero leoncavallo ❝ Quand Canio chante "Ridi Pagliaccio", chaque artiste peut s'identifier à lui dans cet air, parce que, quoi qu'il advienne, décès d'un parent, enfants malades, ou tout autre problème, le spectacle doit continuer. Les gens ont payé et on doit tout donner au public. Canio souffre d'un véritable dilemme. Il a une sorte de complexe en lui. Il ne sait pas au fond s'il est un homme, un bon mari, parce qu'il passe tout son temps avec cette troupe, à se produire dans tout le pays. Peut-être parce qu'il est un véritable artiste, Canio ne connaît pas la frontière entre la réalité et la fiction. Pendant tout l'opéra, il pense tout le temps: "Suis-je un homme, ou pas ? Ou suis-je un Paillasse ? Suis-je Canio, ou Pagliaccio ? "Il dit :" Si cela se passait dans la vraie vie, Canio ferait cela, mais Pagliaccio fait cela. "Il parle toujours de "la vita" et "lo spettacolo" - c'est pourquoi il est très important que ce soit lui et non le baryton qui déclame à la fin "la commedia è finita!" A ce moment-là seulement, il décide qu'il est un homme, et non plus Pagliaccio; il ne joue plus ! J'ai chanté plusieurs fois les deux rôles ensemble avec Turiddu (Cavalleria Rusticana). Il est très difficile, une fois que l'on meurt sur scène, de renaître immédiatement pour un autre personnage, d'autant qu'il est très différent du premier. On doit revenir en scène pour commencer un autre opéra, et ces deux opéras sont très puissants. Pour moi, Canio est comparable à Otello. C'est pareil, voyez-vous. C'est très dangereux. Vous pouvez vous casser la voix avec Canio, juste avec l'entrée, si vous n'y prenez pas garde. C'est une scène très sonore : grand orchestre, gros chœur, tout le monde chante, et il faut chanter et se faire entendre au milieu de tout cela. ❞ Roberto Alagna (Interview OperaLively , 2016) SAMSON ET DALILA Musique : CAMILLE SAINT-SAËNS LIVRET : Ferdinand Lemaire ❝ Étudier Samson, c’est un peu comme tomber amoureux. Au plus vous travaillez la partition, au plus elle vous apparaît multidimensionnelle et fascinante. Il est surprenant de voir à quel point cet opéra est riche en termes de mélodies, quelle atmosphère y règne. On y entend des phrases incroyablement émouvantes. La partition n'est pas très haute et ne comporte pas beaucoup d’aigus, mais les notes se situent dans le Passage, là où c'est le plus difficile pour le ténor. Mais le vrai défi est le phrasé et le texte : il faut en comprendre chaque mot et Saint-Saëns écrit de très longues phrases et lignes mélodiques. En outre : d’un côté Samson doit incarner une certaine maturité, mais aussi la jeunesse. Vous avez besoin de brillance et de clarté vocales pour correctement positionner Samson d’un point de vue musical❞ Roberto Alagna (Prolog Wiener Staatsoper, Entretien croisé , 2018) WERTHER Musique : JULES MASSENET LIVRET : E. Blau, P. Milliet et G. Hartmann D'après Johann Wolfgang von Goethe ❝ Werther est un rôle difficile, un rôle qui tue sur scène mais aussi dans la vie. Depuis mon arrivée [à Bilbao], je ne réussis pas à dormir. C'est un orage, une torture (...). L'amour que Werther ressent pour Charlotte me parle beaucoup ... Chaque soir, on ne peut pas interpréter Werther de la même façon... On ne peut pas le préparer, il faut le vivre ! ❞ Roberto Alagna (Eklektika.com, Un Werther d'anthologie , 2015) Menu ZOOM SUR Haut de page
- » DISQUE - CARUSO 1873 (2019) | Roberto Alagna
Album - CD - Présentation, player - écoute, clips et informations à propos du disque "Caruso 1873" Album 2019 ❝ CARUSO 1873 ❞ Roberto Alagna célèbre le légendaire ténor Enrico Caruso avec une sélection d’airs et chansons retraçant la carrière discographique de son illustre aîné, de 1902 à 1920. Ecoutez & Commandez l'album > Menu PARUTIONS RECENTES Bas de page HOMMAGE AU PLUS GRAND TENOR DE TOUS LES TEMPS CÉLÉBRER ENRICO CARUSO : Caruso 1873 est l’hommage que Roberto Alagna avait à cœur de rendre au chanteur napolitain qu’il considère comme le plus grand ténor de tous les temps, celui qui a ouvert le chemin. « Du plus loin que je me souvienne, j’ai aimé et admiré Enrico Caruso, quasi intimement », raconte Roberto Alagna. Dans ce disque, il illustre son légendaire aîné avec une sélection d’airs et chansons retraçant la carrière discographique de Caruso, qui s’étend de 1902 à 1920 . L’intention d’Alagna a été de célébrer Caruso, « véritable créateur », tout en conservant sa propre identité vocale : « Dans cet enregistrement, j’ai respecté le « style » Caruso, comme on le fait pour les compositeurs. » ENTRER DANS L'ESPRIT DE CARUSO : Accompagné par l’ORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE et rejoint pour deux titres par la soprano ALEKSANDRA KURZAK et pour un trio par la basse RAFAŁ SIWEK, Roberto Alagna a collaboré avec son complice de longue date, le chef d’orchestre, pianiste et arrangeur YVAN CASSAR. Ensemble, ils se sont attachés à « entrer dans le monde de Caruso », avec la plus grande précision. Il s’agissait non seulement de respecter le choix de la langue et les tonalités que Caruso utilisait dans ses enregistrements, mais aussi d’aller jusqu’à reproduire le plus fidèlement possible ses tempos, sa prosodie, ses variations, ses respirations… Et même de chercher à recréer ses orchestrations originales, par exemple en y incluant davantage de cuivres, afin de retrouver l’atmosphère et le charme des enregistrements d’alors, marqués par les contingences techniques de l’époque. Le programme musical de l’album est une marche à rebours, à travers l’éclectique répertoire de Caruso. Un voyage intime montrant tout l’éventail de ses goûts et de sa personnalité, mêlé aux propres coups de cœur de Roberto, Alagna, si bien que « le programme me ressemble aussi beaucoup », confie-t-il encore. L’album débute par “Caruso” de Lucio Dalla - un air moderne revisité de façon inédite – puis remonte le temps pour finir avec les enregistrements les plus anciens. La sélection recèle de nombreuses surprises et couvre une large palette de genres - de la musique sacrée au solo lyrique ou à la chanson populaire - et de compositeurs - de Händel à Pergolesi, Gomes ou Rubinstein jusqu’aux véristes tels Cilea et Leoncavallo, contemporains de Caruso qui ont écrit pour lui. Puccini est lui aussi représenté avec l’air de basse de Colline dans La bohème dont la légende dit que Caruso l’aurait chanté de dos, à la place d’un collègue aphone, sans que nul ne s’aperçoive du subterfuge. Un événement discographique pour les amoureux de la voix d'opéra comme pour tous les curieux de découverte et de redécouverte. ENRICO CARUSO A OUVERT LE CHEMIN ❝ Du plus loin que je me souvienne, j'ai aimé et admiré Enrico Caruso, quasi intimement. Dès le début de ma carrière je voulais rendre hommage à ce chanteur exceptionnel. Ce disque voit enfin le jour. Caruso a fait partie de ma vie et même de mes racines familiales. Mes arrière-grands-parents l’avaient fréquenté à New York. J’ai eu le sentiment de le connaître comme on connaît un aîné, un illustre membre de la famille. Vers l’âge de 10 ans, c’est à travers le physique et le visage d’un autre ténor, Mario Lanza, qui l’incarnait dans le film de Richard Thorpe The Great Caruso , qu’il est entré dans mon imaginaire. J’ai reporté sur lui toute l’affection que j’avais pour mon aïeul. C’est ainsi que je me représentais mon arrière-grand-père dont on me contait l’histoire. Adolescent, je me suis enivré de tous ses enregistrements. Il est le chanteur que j’ai le plus étudié, grâce à mon professeur Rafael Ruiz, qui était un immense collectionneur de disques anciens et un passionné de Caruso. Nous passions des dimanches entiers à l’écouter, à disséquer chaque phrase, chaque sonorité, chaque intention, chaque inflexion de voix, chacune de ses façons d’amener une note. Ténor emblématique, Caruso est aussi le premier ténor moderne . Avant lui on chantait d’une certaine façon, après lui d’une autre. Il a influencé des phénomènes comme Beniamino Gigli et beaucoup d’autres après lui. Tous ceux qui ont eu la chance de l’entendre sur scène ont dit que c’était une voix que l’on ne pouvait comparer à aucune autre, par sa couleur de violoncelle, par le cœur qu’il mettait dans l’interprétation, cette larme qu’il avait dans la voix, cette souffrance qu’on y sentait, ce chant qui lui était propre, surnaturel et pourtant humain. Il mêlait les règles du belcanto dont il venait au vérisme qui naissait. Les compositeurs véristes étaient ses contemporains. Il a été le créateur d’opéras magnifiques, comme Fedora, Adriana Lecouvreur, L’Arlésienne, La Fanciulla del West … Plus fascinant encore, il existe des enregistrements où Caruso est accompagné des compositeurs eux-mêmes. [...] Caruso a ouvert le chemin de l’enregistrement . En pionnier, il est le premier à avoir autant gravé, et combien de séquences ont été détruites ! Caruso faisait plusieurs essais qu’il réécoutait aussitôt, ce qui avait pour effet d’effacer la prise sur la cire fraîche. Seulement lorsqu’il se sentait satisfait, l’enregistrement pouvait commencer. Sa production phonographique, enregistrée entre 1902 et 1920, est particulièrement riche. [...] A travers sa vaste discographie, Caruso a suscité l’intérêt du public toujours plus amoureux de sa voix [...] TRACKLISTING [* Avec Orchestre ** Avec Piano ] 1. Caruso [2019]* – Lucio Dalla 2. Domine Deus [1920]* –Gioacchino Rossini, Petite messe solennelle 3. Frondi tenere ... Ombra mai fu (Largo) [1920]* – Georg Friedrich Haendel, Xerxes, Act I 4. Mia piccirella [1919]* – Carlos Gomes, Salvator Rosa, Act I 5. Tre giorni son che Nina [1919]* – Giovanni Battista Pergolesi 6. Pietà, Signore [1918]* – Anonyme, attr. Louis Niedermeyer 7. Ô lumière du jour [1917]* – Anton Rubinstein, Néron, Act II 8. Santa Lucia [1916]* – Teodoro Cottrau 9. Vecchia Zimarra, Senti [1916]* – Giacomo Puccini ,La Bohème, Act IV 10. Sento una forza indomita (Duett) [1914]* – Antonio Carlos Gomes, Il Guarany, Act I 11. La Sérénade de Don Juan [1914]* – Piotr I. Tchaïkovsky 12. Élégie (+Violon) [1913]** – Jules Massenet 13. Parce que (Because) [1912]* – Helen Rhodes (alias “Guy d'Hardelot") 14. Qual voluttà trascorrere (Trio) [1912]* – Giuseppe Verdi, I Lombardi, Act III 15. Mamma mia, che vo' sapé? [1909]* – Emanuele Nutile 16. Mi par d'udire ancorra [1904]** – Georges Bizet, I Pescatori Di Perle, Act I 17. Mattinata [1904]** – Ruggero Leoncavallo 18. No, piú nobile [1902]** – Francesco Cilea, Adriana Lecouvreur, Act II 19. Chiudo gli occhi [1902]** – Jules Massenet, Manon, Act II 20. Tu ca nun chiagne [1919]** – Ernesto de Curtis, Bonus Vintage Arrangements, Production, Direction : YVAN CASSAR (sauf titre 5, Arrangements et Orchestration : DAVID ALAGNA) ORCHESTRE NATIONAL D'ÎLE DE FRANCE Soprano: ALEKSANDRA KURZAK Basse: RAFAŁ SIWEK Piano: YVAN CASSAR Violon: STÉPHANIE-MARIE DEGRAND Percussions: NICOLAS MONTAZAUD Mandoline: JULIEN MARTINEAU [c) Sony Classical CARUSO D'HIER, CARUSO D'AUJOURD'HUI [...] Dans cet enregistrement, j’ai respecté le « style » Caruso , comme on le fait pour les compositeurs. Caruso était un véritable créateur. J’ai scrupuleusement adopté, de la manière la plus précise possible, sa façon de chanter, d’émettre le son, son phrasé particulier. Exercice très délicat. Comme si un chef d’orchestre d’aujourd’hui voulait suivre exactement les mêmes intentions et tempi que ceux d’un Toscanini. Caruso était un chanteur hors du commun. Il avait certes un instrument naturel, mais il l’a forgé lui-même et en le façonnant il en a fait un modèle unique. L’imitation n’aurait eu aucun sens. J’avais fait cette erreur il y a quelques années. Mon public aurait été déçu, on ne reconnaissait plus ma voix. Mon intention a été de le célébrer tout en conservant mon identité vocale. J’ai suivi ses tonalités, j’ai même veillé à reproduire ses respirations dans la mesure du possible, à ouvrir certains sons là où Caruso les ouvrait, à en couvrir d’autres là où il les couvrait. Curieuse sensation : je me suis tellement imprégné du son de Caruso que pendant l’enregistrement, ce n’était plus ma propre voix que j’entendais dans mon esprit, mais la sienne. [...] Pour [le] programme, le choix était difficile car il y a près de 300 airs et autant de possibilités. Il fallait bien sélectionner un nombre réduit de titres. J’ai voulu montrer un éventail de tous les aspects du style et des goûts personnels de Caruso, et présenter un disque qui lui ressemble et révèle certains traits de sa personnalité. Son répertoire était très éclectique, que ce soit en termes de compositeurs (Tchaïkovski, Gomes, Rubinstein etc.) et de genres. La palette est large, du solo lyrique accompagné au piano ou par l’orchestre, au duo ou au trio d’opéra mais aussi la chanson napolitaine, la chanson populaire dont il était un grand défenseur, les mélodies, la musique sacrée … J’ai tenu à ce que tout cela soit présent dans cet album. Bien entendu, j’ai privilégié mes coups de cœur et le programme me ressemble aussi beaucoup, un peu comme deux portraits qui s’entremêlent en filigrane. [...] Si ce disque a été difficile à réaliser, ce fut un énorme plaisir de se retrouver dans la peau du ténor que j’ai admiré durant toute ma vie. Cette expérience nous unit. En 1873 naissait Enrico Caruso. Un siècle plus tard, en 1963, c’était mon tour. Depuis, sa voix m’accompagne. Les chanteurs du passé nous ont légué un héritage. Cet enregistrement permettra peut-être aux jeunes générations de découvrir ou redécouvrir cet artiste hors du commun. Alors, sa flamme brillera à jamais. ❞ Haut de page Bas de page Roberto Alagna, Edito Album Caruso 1873 Roberto Alagna, Edito Album Caruso 1873 Roberto Alagna, Edito Album Caruso 1873 Roberto Alagna, Edito Album Caruso 1873 1/4 Haut de page
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- TEXTES PUBLIES | Roberto Alagna
Roberto Alagna - Auteur : informations, références et reproduction de divers textes publiés dont Roberto Alagna est l'auteur. Menu PUBLICATIONS Bas de page Lino Ventura Luciano Melis & Laurent Ventura Ed. de la Martinière, 2019 Le grand acteur, l'un des plus populaires du cinéma français, aurait eu 100 ans en 2019. Pour célébrer cet anniversaire, son fils Laurent Ventura et l'écrivain Luciano Melis retracent sa vie dans un beau livre aux Éditions de La Martinière Arts. Dans ses pages, Roberto Alagna apporte son témoignage et évoque ce personnage hors norme qu'il aimait et estimait tant. Il raconte comment ❝ une part de l'âme de Lino Ventura est venue caresser la [sienne] ❞ 1 - Lino Ventura 2 - Lino Ventura 3 - Lino Ventura 1 - Lino Ventura 1/3 Retour Menu PUBLICATIONS Italiens, 150 ans d'émigration Luciano Melis & Laurent Ventura Editions de la Martinière, 2017 ❝ Nous n'étions que des petits ritals ❞ " Le grand ténor, aujourd'hui au faîte d'une prestigieuse carrière, parle de lui-même et de sa double culture française et italienne. Un entretien à cœur ouvert pour dire ses attachements profonds et ses questionnaires personnels." Le récit de Roberto Alagna figure dans ce livre. Les propos de Roberto Alagna figurant dans ce livre ont été recueillis par Pierre Cadars et Rocco Femia en 2011, illustrés par des photos de sa collection privée. La 3eme édition revue et augmentée a été publiée en 2017, sous la dir. de Laure Teullières (Editalie Editions). 1 - Italiens, 150 ans d'émigration 2 - Italiens, 150 ans d'émigration 8 - Italiens, 150 ans d'émigration 1 - Italiens, 150 ans d'émigration 1/8 Menu PUBLICATIONS Haut de page
- CHRONIQUES (temp) | Roberto Alagna
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